Le chancelier allemand Olaf Scholtz et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Crédit Photo: AA
Ursula Von der Leyen et Olaf Scholz au palais de Meseberg, dans l'est de l'Allemagne, ont réaffirmé qu'il n'y avait aucune preuve à ce jour que la Chine prévoyait de livrer des armes létales à la Russie.
Lors de la conférence de presse, le chancelier allemand Olaf Scholz et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont réaffirmé, dimanche, qu'il n'y avait aucune preuve à ce jour que la Chine se proposait de livrer des armes létales à la Russie.
"Nous sommes tous d'accord pour dire qu'il ne doit pas y avoir de livraisons d'armes et le gouvernement chinois a également annoncé qu'il n'en livrera pas. C'est ce que nous exigeons et c'est ce que nous observons"
, a déclaré Scholz lors d'une conférence de presse avec Von der Leyen dans la ville est-allemande de Meseberg.
La présidente de la Commission européenne a abondé dans le sens de Scholz, déclarant:
Jusqu'à présent, nous n'avons aucune preuve en ce sens, mais il faut surveiller cela tous les jours.
Interrogée sur les sanctions à l'encontre de la Chine si de telles livraisons venaient à se produire, Von der Leyen a répondu qu'il s'agissait d'une
"question purement théorique"
pour le moment.
Le Secrétaire d'État américain Antony Blinken avait déclaré, le mois dernier, que la Chine envisageait de fournir des armes à la Russie, avertissant Pékin que toute livraison
"causerait un sérieux problème".
En réponse, le ministère chinois des Affaires étrangères a exhorté les États-Unis à
"cesser de détourner la responsabilité et de répandre la désinformation."
"Nous exhortons la partie américaine à réfléchir sérieusement au rôle qu'elle a joué, à faire quelque chose pour réellement aider à désamorcer la situation et à promouvoir les pourparlers de paix"
, a déclaré Wang Wenbin, porte-parole du ministère.
"Ce sont les États-Unis, et non la Chine, qui ont déversé des armes sur le champ de bataille. Les États-Unis ne sont pas en position de dire à la Chine ce qu'elle doit faire. Nous ne tolérerons jamais que les États-Unis nous mettent à l’index, ni même qu'ils exercent une coercition ou une pression sur nos relations avec la Russie."
Parallèlement, dans une proposition de paix en 12 points présentée à l'occasion du premier anniversaire de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, Pékin a appelé à la cessation des hostilités, à la reprise des pourparlers de paix et à la levée des sanctions occidentales contre Moscou.
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