Violences en Martinique: nouveaux affrontements à Fort-de-France contre la vie chère

16:5818/09/2024, mercredi
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Une image tirée d'une vidéo, publiée le 17 septembre 2024, montre une voiture en feu dans une rue de Fort-de-France, en Martinique, après une nuit marquée par des émeutes contre la cherté de la vie.
Crédit Photo : THOMAS THURAR / AFP
Une image tirée d'une vidéo, publiée le 17 septembre 2024, montre une voiture en feu dans une rue de Fort-de-France, en Martinique, après une nuit marquée par des émeutes contre la cherté de la vie.

Des violences ont éclaté une nouvelle fois en Martinique, où des affrontements se sont produits entre manifestants et forces de l'ordre, ce mardi.

Plusieurs quartiers de Fort-de-France, chef-lieu de la collectivité, ont été marqués par des scènes de barricades en feu, des voitures brûlées et des tirs de plomb ayant blessé six policiers dans la nuit de lundi à mardi. Le nombre total de policiers blessés n'a pas été communiqué par la préfecture de Martinique.


La colère des manifestants est portée par une contestation contre la vie chère, rappelant les tensions de la grève générale de 2009.

Des barrages ont été érigés dans plusieurs secteurs de la ville, notamment mardi soir, où une centaine de manifestants a installé deux barrages avant d'envahir un centre commercial. Des habitants ont témoigné à la presse française de nuits
"très agitées"
, déclarant être effrayés par les explosions et les feux de poubelle.

Cité par la presse française, le Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéennes (RPPRAC) un collectif local à l'origine des mobilisations, a déclaré mardi soir qu'il désapprouve ces violences et a appelé à la retenue.


Le coût de la vie, source de mécontentement régulier aux Antilles, ravive les tensions dans l'île. Depuis sa création début 2023, cette organisation, très présente sur les réseaux sociaux, intensifie les appels à manifester pour demander une réduction des prix.

Le collectif à l'origine de la mobilisation, lancée le 1ᵉʳ septembre, demande désormais un boycott de la grande distribution comme alternative aux violences.


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