Mars 2024: Dixième mois d'affilée de chaleurs historiques

10:479/04/2024, Salı
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Sécheresse à Guatape, département d'Antioquia, à 62 km à l'est de Medellín, en Colombie, le 12 mars 2024.
Crédit Photo : JAIME SALDARRIAGA / AFP
Sécheresse à Guatape, département d'Antioquia, à 62 km à l'est de Medellín, en Colombie, le 12 mars 2024.

Le mois de mars 2024 a battu un nouveau record de température, ajoutant un nouveau chapitre aux dix derniers mois de chaleur exceptionnelle sur terre et en mer. Cette série de records mensuels révèle une tendance inquiétante, témoignant de l'impact du réchauffement climatique causé par les activités humaines, notamment la combustion des énergies fossiles, la déforestation et l'agriculture intensive.

Le Service Changement Climatique (C3S) de l'Observatoire Européen Copernicus a annoncé que la température moyenne en mars 2024 était 1,68°C plus élevée que la normale pré-industrielle. Cette tendance à la hausse a conduit à une augmentation de 1,58°C de la température globale par rapport à l'ère pré-industrielle, dépassant ainsi la limite critique de 1,5°C établie par l'accord de Paris sur le climat.


Les conséquences de cette augmentation de température sont alarmantes, avec des répercussions majeures sur les océans, qui ont enregistré une température record de 21,07°C en surface. Cette hausse de température menace la vie marine et entraîne des conditions météorologiques plus instables, caractérisées par des phénomènes tels que des vents violents et des pluies torrentielles.

En outre, le réchauffement climatique aggrave les extrêmes météorologiques, tels que les vagues de chaleur, les sécheresses et les inondations. Des régions telles que le Vietnam, la Catalogne et l'Afrique australe sont confrontées à de graves pénuries d'eau, tandis que des pays comme la Russie, le Brésil et la France sont touchés par des inondations dévastatrices.


Bien que l'effet du phénomène El Niño ait atteint son pic en décembre dernier, les températures continentales restent au-dessus de la normale jusqu'en mai. La possibilité d'un phénomène La Niña plus tard dans l'année soulève la question de savoir si de nouveaux records de chaleur seront établis dans les mois à venir.

Malgré ces avertissements, les émissions mondiales de dioxyde de carbone continuent d'augmenter, selon les estimations de l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA). Ces émissions, bien que stagnantes par rapport à l'année précédente, restent préoccupantes et représentent une part significative du budget carbone restant pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C.


En conclusion, les données alarmantes de mars 2024 soulignent l'urgence d'agir contre le réchauffement climatique et de mettre en œuvre des mesures significatives pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et atténuer les impacts du changement climatique sur notre planète.


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