
Carlo Ancelotti débute ce jeudi à la tête de la Seleçao brésilienne face à l’Équateur, pour les qualifications au Mondial-2026. Le sélectionneur italien, très attendu après une série de contre-performances, doit redonner un nouvel élan à une équipe en perte de repères. Le Brésil, 4e de la zone sud-américaine, vise une qualification qui pourrait être obtenue dès mardi face au Paraguay. Pour ce baptême du feu, Ancelotti devra composer sans Neymar ni Rodrygo, mais pourra compter sur Vinicius Junior et Casemiro. L’Équateur, invaincu à domicile, constitue un adversaire redoutable. Ce premier test est crucial pour poser les bases d’un renouveau brésilien.
Carlo Ancelotti entame son mandat à la tête du Brésil jeudi soir à Guayaquil face à l’Équateur, pour les qualifications au Mondial-2026. Attendu comme le sauveur d'une Seleçao en crise, le technicien italien joue gros dès ses débuts.
Quatrièmes de la zone Amsud à quatre journées de la fin, les quintuples champions du monde devraient valider leur ticket pour la Coupe du monde organisée l’an prochain au Mexique, au Canada et aux États-Unis. Une qualification qui pourrait être scellée dès mardi, à São Paulo, face au Paraguay.
Ancelotti mise sur l'efficacité
Le défi est de taille. Deuxièmes du classement, les Équatoriens sont invaincus à domicile pendant ces éliminatoires. Ils devancent le Brésil de deux points et restent à huit longueurs des Argentins.
Au match aller, la Seleçao s’était imposée 1-0 à Curitiba grâce à Rodrygo, blessé et donc absent de la sélection. Autre grand absent : Neymar, jugé encore trop juste physiquement. Il reste le meilleur buteur de l’histoire de la Seleçao, mais ne figure pas dans les plans immédiats d’Ancelotti.
Vinicius, Casemiro et la pression de la sélection
En revanche, Vinicius Junior, autre star du Real Madrid, est bien là. Ancelotti compte sur lui pour faire la différence.
Raphinha, brillant avec le FC Barcelone mais décevant en sélection, est aussi attendu au tournant. Romario, légende du Mondial 1994, se veut optimiste :
Le nouveau sélectionneur a aussi rappelé Casemiro, 33 ans, absent depuis 2023. Un choix d'expérience pour renforcer un milieu en difficulté lors de la débâcle contre l'Argentine.
La rencontre de jeudi opposera aussi deux défenseurs parisiens : Willian Pacho côté équatorien, et Marquinhos côté brésilien, fraîchement auréolé d’un titre en Ligue des champions.