F1: les transferts et retours les plus marquants de l'histoire

19:552/02/2024, vendredi
MAJ: 2/02/2024, vendredi
AFP
L'ancien pilote de Ferrari, l'Allemand Michael Schumacher, dans les stands du circuit de Catalunya à Montmelo, le 12 mai 2007, lors de la troisième séance d'essais libres du Grand Prix de Formule 1 d'Espagne.
Crédit Photo : LLUIS GENE / AFP
L'ancien pilote de Ferrari, l'Allemand Michael Schumacher, dans les stands du circuit de Catalunya à Montmelo, le 12 mai 2007, lors de la troisième séance d'essais libres du Grand Prix de Formule 1 d'Espagne.

Le transfert du septuple champion du monde Lewis Hamilton de l'écurie Mercedes à Ferrari à partir de 2025 est sans conteste le plus marquant de l'histoire de la Formule 1.

Certains autres transferts avaient quand même été notables, alors que des retours de pilotes prestigieux après une ou plusieurs saisons d'absence avaient aussi marqué la discipline.


Les transferts marquants:


Lewis Hamilton (GBR), de Mercedes à Ferrari en 2025.

Le septuple champion du monde, qui avait pourtant prolongé de deux saisons en août dernier avec l'équipe allemande, où il évolue depuis 2013 avec six titres mondiaux à la clé, a créé la surprise en s'engageant jeudi avec la mythique écurie italienne Ferrari, qui pourrait constituer le dernier défi de sa riche carrière. Le Britannique visera un huitième titre mondial record pour se démarquer de la légende allemande de la F1 Michael Schumacher, lui aussi détenteur de sept couronnes planétaires.


Michael Schumacher (GER), de Benetton à Ferrari en 1996.

Auréolé de deux titres mondiaux consécutifs avec l'écurie Benetton, l'Allemand tente un pari osé en rejoignant Ferrari, qui n'a plus décroché le titre mondial des pilotes depuis 1979. Le succès mettra quelques années à arriver même si il glane des victoires et termine sur le podium du championnat en 1996 (3e) et 1998 (2e). Mais à partir de 2000, il écrase la discipline en remportant cinq couronnes consécutives avec notamment 13 victoires en 18 courses lors de la saison 2004 (un record, battu en 2022 puis 2023 par le Néerlandais Max Verstappen).


Kimi Räikkönen (FIN), de McLaren à Ferrari en 2007

Deux fois deuxième du championnat (2003 et 2005), le Finlandais a la lourde mission de succéder à Michael Schumacher, qui vient de prendre sa retraite à l'issue de la saison 2006. Alors que le double champion du monde en titre espagnol Fernando Alonso choisit McLaren, où il fera équipe avec un 'rookie' prometteur nommé Lewis Hamilton, Räikkönen choisit la Scuderia. Quelques mois plus tard, il offre à la légendaire écurie au cheval cabré son dernier titre des pilotes en coiffant au poteau les deux McLaren lors du dernier Grand Prix de la saison au Brésil.


Juan Manuel Fangio (ARG), de Maserati à Mercedes en 1954

L'Argentin, sacré avec Alfa Romeo en 1951, décide en 1954 de quitter Maserati, où il évolue depuis un an, pour Mercedes. Les voitures allemandes n'étant pas encore prêtes en début de saison, il dispute les trois premières courses avec Maserati, décrochant deux succès. Il poursuit sa domination avec Mercedes en gagnant quatre des six dernières courses de l'année pour s'adjuger son deuxième titre mondial. Il récidivera l'année suivante avec le constructeur allemand, avant de décrocher deux nouvelles couronnes avec Ferrari (1956) et Maserati (1957). Fangio est le seul pilote à avoir été champion du monde avec quatre écuries différentes.


Les retours marquants


Niki Lauda (AUT), avec McLaren en 1982

Champion du monde en 1975 et 1977 avec Ferrari, le pilote autrichien revient dans le paddock chez McLaren après deux saisons d'absence. Malgré les doutes sur sa condition physique, il parvient à s'adjuger un troisième sacre mondial en 1984, lançant une période de domination de l'écurie britannique, qui remportera six des huit titres constructeurs entre 1984 et 1991.


Alain Prost (FRA), avec Williams en 1993

Triple champion du monde avec McLaren (1985, 1986, 1989), le Français, licencié par Ferrari fin 1991 pour avoir vertement critiqué sa voiture, qu'il compare à un camion, ne trouve pas de baquet pour la saison 1992. L'année suivante, il rebondit chez Williams où il décroche son quatrième et dernier titre planétaire avant de tirer sa révérence.


Michael Schumacher (GER), avec Mercedes en 2010

Le septuple champion du monde fait son retour dans un baquet après trois ans d'absence chez la mythique marque allemande, qui revient en Formule 1 en tant que constructeur après 55 ans d'absence. Il ne remportera toutefois aucun succès avec une Flèche d'argent et obtiendra seulement un podium, en juin 2012 à Valence. Il prend sa retraite définitive cinq mois plus tard à près de 44 ans et laissera son volant à celui qui le rejoindra au panthéon de la discipline, le Britannique Lewis Hamilton.


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