
La Fédération internationale de luge (FIL) a confirmé l’exclusion des athlètes russes des Jeux olympiques d’hiver 2026 à Milan-Cortina, invoquant des raisons de sécurité et de conformité. Un traitement jugé à géométrie variable alors qu’aucune fédération ne sanctionne les athlètes israéliens pourtant impliqués dans les opérations militaires à Gaza.
La Fédération internationale de luge (FIL) a confirmé, à l’issue de son 73ᵉ Congrès, l’exclusion des athlètes russes des Jeux olympiques d’hiver 2026, prévus à Milan-Cortina du 6 au 22 février, invoquant la poursuite de la guerre en Ukraine.
L’exclusion des sportifs russes et bélarusses avait été initialement décidée le 23 septembre 2022, puis confirmée en 2024. D’autres grandes instances, telles que la Fédération internationale de ski (FIS), la Fédération internationale de biathlon (IBU) ou encore l’Union internationale de patinage (ISU), appliquent la même politique.
La FIS, dont les disciplines représentent plus de la moitié des podiums des JO d’hiver, reste intransigeante. L’IBU conditionne toute réintégration à l’arrêt des hostilités en Ukraine. L’ISU, plus nuancée, autorise un quota très limité : un seul concurrent par nation et par catégorie, excluant les épreuves par équipes.
Deux poids, deux mesures
Ce durcissement généralisé à l’encontre des Russes contraste avec l’attitude bienveillante des instances sportives internationales à l’égard d’Israël. Malgré les appels à boycott et les accusations documentées de participation directe ou indirecte de certains sportifs israéliens dans les opérations militaires à Gaza — qualifiées de génocidaires par plusieurs ONG — aucune fédération internationale n’a envisagé la moindre mesure d’exclusion.