
Trois joueurs de Ligue 1 ont été sanctionnés par la LFP pour ne pas avoir participé à la journée contre l’homophobie imposée. Jonathan Gradit (Lens) a écopé d’un match de suspension pour une insulte présumée. Nemanja Matic (Lyon) et Ahmed Hassan (Le Havre) ont refusé d’arborer l’écusson arc-en-ciel, ce qui leur a valu deux matchs de suspension ferme, deux avec sursis, et une obligation de sensibilisation. Ces sanctions relancent le débat sur la liberté de conscience dans le football et la politisation excessive du sport avec des campagnes pro-LGBT imposées, alors que d’autres rappellent qu'une pratique sexuelle relève de l’intime et ne doit pas devenir un symbole affiché publiquement.
La Ligue de football professionnel (LFP) a annoncé mercredi avoir infligé des sanctions à trois joueurs de Ligue 1, accusés de ne pas avoir respecté les consignes imposées lors de la journée contre l’homophobie, organisée le 17 mai dernier.
Liberté de conviction ou désobéissance militante ?
Vers une politisation du football ?
Le LGBT n'a pas sa place dans le football
La couleur de peau est un fait visible, qui ne se choisit pas. La religion est un système de croyances, souvent profond, parfois hérité, parfois choisi, qui structure la vie spirituelle. Ces deux dimensions ont souvent été à l'origine de discriminations historiques, contre lesquelles des luttes collectives ont été menées au nom de l'égalité et de la dignité. L'orientation sexuelle est un fait intime.
Refuser cette mise en scène, c'est simplement considérer que la vie sexuelle, quelle qu’elle soit, n’a pas à être affichée comme un emblème identitaire.