
Trois ans et demi après le meurtre de l’ex-rugbyman argentin Federico Martin Aramburu à Paris, la cour d’appel a confirmé le renvoi aux assises de Loïk Le Priol pour assassinat, de Romain Bouvier pour tentative et de Lyson R. pour complicité. L’arrêt corrige des contradictions relevées par la Cour de cassation. La défense conteste la préméditation, Me Xavier Nogueras affirmant qu’"il n’y a aucune preuve". Le procès est attendu au premier semestre 2026.
Trois ans et demi après la mort de l’ancien international argentin Federico Martin Aramburu, la justice française a confirmé mardi le renvoi devant les assises des principaux accusés. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a ordonné le jugement de Loïk Le Priol, 31 ans, ex-commando marine et ancien membre du Groupe Union Défense (GUD), pour assassinat.
Son camarade Romain Bouvier, 34 ans, sera jugé pour tentative d’assassinat. Lyson R., compagne de Le Priol présente lors des faits, comparaîtra pour complicité.
Une décision judiciaire revue après cassation
La défense conteste la préméditation
Le procès reviendra sur cette nuit où Aramburu, 42 ans, ex-rugbyman aux 22 sélections avec l’Argentine, a été tué par balles boulevard Saint-Germain à Paris. Après une altercation avec Le Priol et Bouvier, l’ancien sportif a été rattrapé et visé par plusieurs tirs mortels.
Loïk Le Priol a été arrêté quelques jours plus tard en Hongrie, alors qu’il tentait de rejoindre l’Ukraine.