WEC 2025: Toyota, Ferrari et Porsche en quête de gloire au Qatar

La rédaction avec
16:2427/02/2025, jeudi
AFP
Séance d'essai des véhicules engagés pour le championnat du monde d'endurance auto sur le circuit du Qatar, le 26 février 2025.
Crédit Photo : FIA WEC / X
Séance d'essai des véhicules engagés pour le championnat du monde d'endurance auto sur le circuit du Qatar, le 26 février 2025.

Le championnat du monde d'endurance WEC 2025 débute ce vendredi au Qatar avec l'arrivée d'Aston Martin en Hypercar et une lutte serrée entre Toyota, Porsche et Ferrari.

L’édition 2025 du Championnat du monde d'endurance auto (WEC), dont l'épreuve phare sera les 24 Heures du Mans en juin, s'ouvre vendredi avec les 1 812 km du Qatar, premier rendez-vous d’une saison marquée par l’arrivée d’Aston Martin dans la catégorie reine Hypercar.


Toyota défendra son titre face à un plateau très relevé comprenant Porsche, Ferrari, Cadillac, BMW, les Françaises Alpine et Peugeot, mais aussi le nouveau venu Aston Martin avec ses Valkyries. Chaque constructeur devra aligner au moins deux voitures.


Depuis sa création en 2021, la catégorie Hypercar a offert un véritable bain de jouvence à ce championnat, qui va encore s'enrichir avec l'arrivée de Hyundai et Ford, respectivement en 2026 et 2027.


"Le championnat prend définitivement sa vitesse de croisière. On aurait pu croire qu'il y avait une forme de soufflé, mais en tout cas, il n'est pas retombé"
, affirme Frédéric Lequien, patron du WEC.

Entre les 1 812 km du Qatar et les Huit Heures de Bahreïn, dernière manche du calendrier disputée en novembre, les concurrents se rendront en Italie, en Belgique, en France, au Brésil, aux États-Unis et au Japon, soit huit manches, bien en deçà des 24 que compte le calendrier de la Formule 1 cette année.


"L’une des raisons du succès du WEC aujourd'hui, c'est le calendrier qui est mesuré. On pourrait en faire beaucoup plus, mais il y aurait un aspect très risqué sur le plan financier, à la fois pour les constructeurs mais aussi pour le promoteur"
, souligne Frédéric Lequien.

Couronné ces quatre dernières années, Toyota et ses GR010 se présentent en favoris, mais Porsche a montré ses ambitions en échouant l'an dernier à seulement deux points du constructeur japonais et en remportant le titre pilotes.


Un titre pour Ferrari ?


Porsche alignera trois 963: deux pour l'écurie officielle Penske et une pour l'écurie cliente Proton. Le constructeur allemand a toutefois perdu cette saison son autre formation cliente Jota, qui aligne désormais deux Cadillac.


Ferrari, auréolée de ses victoires au Mans en 2023 et 2024, engage également trois 499P, dont l'une pour le client AF Corse, dans l'espoir de décrocher le titre, qui serait son premier en endurance depuis 1972.

BMW pourrait aussi jouer les trouble-fêtes, tout comme Cadillac et les deux marques françaises Alpine et Peugeot.


Le pilote Alpine Mick Schumacher, transfuge de la F1 et fils du septuple champion du monde Michael Schumacher, reste cependant prudent.
"Un podium n'est peut-être pas l'objectif. Pour nous, le but est de continuer à développer la voiture"
, a-t-il déclaré lors d'un point presse début février. Revenue l’an dernier dans la catégorie reine, Alpine avait décroché une troisième place aux Six Heures de Fuji en 2024.

Peugeot, troisième lors de la dernière manche de la saison passée à Bahreïn, avait profité du déclassement d'une Ferrari initialement arrivée deuxième.


"On aborde 2025 le couteau entre les dents. On a fait une belle fin de saison 2024 avec la quatrième place de Fuji et la troisième à Bahreïn, où toute l’équipe était dans l’excellence opérationnelle, que ce soit en termes de stratégie ou d’exécution. Maintenant, il faut trouver un peu plus de performance"
, reconnaît Jean-Marc Finot, senior vice-président de Stellantis Motorsport (maison-mère de Peugeot).

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