
Une requête envoyée à Gemini, l’intelligence artificielle (IA) de Google, consomme moins d’énergie que le visionnage de neuf secondes de télévision, affirme le groupe dans une étude publiée jeudi.
Le sujet de la consommation énergétique de l’IA est devenu crucial, alors que les centres de données des géants technologiques pèsent de plus en plus lourd sur le climat.
Des chiffres contestés mais révélateurs
Google précise avoir comptabilisé l’énergie nécessaire au calcul actif des modèles, à l’alimentation des serveurs, aux processeurs et aux systèmes de refroidissement. L’entreprise affirme aussi avoir intégré la consommation des machines inactives, toujours sous tension pour anticiper les pics de trafic.
Des émissions globales en hausse chez Google
Une comparaison délicate avec ChatGPT
En juin, Sam Altman, patron d’OpenAI, avait déclaré que chaque requête envoyée à ChatGPT consommait en moyenne 0,34 Wh d’électricité – l’équivalent d’une seconde de four – et 0,3 ml d’eau. Mais il n’avait fourni aucun détail sur la méthodologie employée, rendant toute comparaison avec Gemini incertaine.
Un enjeu mondial pour l’énergie et l’environnement
L’absence de normes internationales pour mesurer l’empreinte carbone et hydrique des IA rend les évaluations complexes. Les grandes entreprises technologiques sont régulièrement critiquées pour leur opacité en matière de données environnementales.
Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), les centres de données pourraient représenter 3 % de la demande mondiale d’électricité d’ici 2030, soit le double du niveau actuel.