Burkina: l’ancien président Damiba cité dans une tentative de déstabilisation

La rédaction
15:5826/09/2024, jeudi
Yeni Şafak
Crédit Vidéo : Guillaume Kere / Nouvelle Aube
Le ministre de la Sécurité, Mahamoudou Sana, a rapporté qu'un groupe de 150 terroristes projetait d'attaquer le palais présidentiel et une base de drones à Ouagadougou, au Burkina Faso.

Le gouvernement burkinabè annonce avoir déjoué une vaste tentative de déstabilisation impliquant plusieurs influentes personnalités des anciens régimes dont le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

L’annonce a été faite lundi soir sur la télévision nationale burkinabè. Le ministre de la Sécurité Mahamoudou Sana a indiqué que le plan de déstabilisation a été monté par des terroristes, des militaires, anciens militaires et des civils.


Le ministre de la Sécurité a signalé qu’un groupe de 150 terroristes qui devait venir de la région du Centre-Est du pays devait cibler le palais présidentiel à Ouagadougou, pendant qu’un deuxième groupe s'en serait pris à la base de drones pour empêcher toute riposte des forces régulières.


Le ministre Sana a ajouté que le troisième volet de l’opération de déstabilisation consistait à faire venir de la Côte d’Ivoire voisine, un autre groupe dont l’objectif était de lancer des offensives pour disperser les forces de défense et de sécurité burkinabè.


Mahamadou Sana a précisé que l’attaque qui a fait des dizaines de morts civils le 24 aout dernier dans la localité de  Barsalogho, était la toute première phase de cette opération.

Le ministre burkinabè de la Sécurité a dressé une liste de personnalités impliquées dans cette tentative de déstabilisation. Il a informé que le cerveau est le commandant Ahmed Kinda, qui était le chef des forces spéciales. D’après le ministre le de la Sécurité, l’intéressé aurait dirigé des réunions au Niger et au Ghana.


Il a cité aussi, l’ancien président de transition Paul-Henri Sandaogo Damiba, actuellement en exil au Togo. Le général Djibril Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères de l’ex président Blaise Compaoré et actuellement en exil a aussi cité. Alpha Barry, chef de la diplomatie burkinabè sous le régime du président Roch Kaboré serait aussi impliqué. Ahmed Newton Barry, ancien président de la Commission électorale nationale Indépendante (Ceni) est aussi mis en cause par le ministre burkinabè de la sécurité.


Les autorités burkinabè pointent aussi, sans précision, l’implication de
"certains services de renseignement de puissances occidentales"

Par
Guillaume Kere

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