Meurtre du journaliste Saleh Al-Jafarawi: la guerre silencieuse d'Israël

La rédaction
17:0220/10/2025, Pazartesi
Yeni Şafak

Sous couvert de cessez-le-feu, Gaza vit une guerre silencieuse. Le journaliste Saleh Al-Jafarawi a été abattu par les Forces populaires, une milice palestinienne armée et financée par Israël. Dirigée par Yasser Abu Shabab, cette faction contrôlerait certaines zones et bloquerait l’aide humanitaire, selon plusieurs enquêtes de l’ONU. Derrière ce meurtre, se cache une stratégie israélienne : fragmenter Gaza de l’intérieur et faire taire les voix qui témoignent des crimes commis contre les civils.

Un cessez-le-feu trompeur à Gaza


Officiellement, un cessez-le-feu est en vigueur à Gaza. Les échanges d’otages continuent et les bombardements se sont arrêtés. Pourtant, la guerre n’a pas cessé : elle a simplement changé de visage. Derrière la trêve annoncée, une guerre interne mine l’enclave palestinienne, alimentée par des acteurs locaux soutenus par Israël.


Le journaliste Saleh Al-Jafarawi abattu par une milice pro-israélienne


Le journaliste et créateur de contenu
Saleh Al-Jafarawi
, connu pour ses reportages sur la vie quotidienne à Gaza, a été abattu dimanche dernier. Selon plusieurs témoins, il aurait été ciblé par des membres des Forces populaires, une milice palestinienne financée et armée par Israël.

Ce groupe est dirigé par
Yasser Abu Shabab
, un ressortissant de Gaza déjà cité dans des enquêtes de l’ONU pour ses activités dans des zones sous contrôle israélien.

Une milice au service de la stratégie israélienne


Les rapports de l’ONU décrivent les Forces populaires comme un instrument de division interne. Leur chef,
Yasser Abu Shabab
, est accusé d’avoir bloqué l’acheminement de l’aide humanitaire, pillé des cargaisons destinées aux civils et contrôlé plusieurs points de passage.

Ces accusations soulignent une stratégie d’Israël : soutenir des milices locales pour fragmenter la société gazaouie et affaiblir le Hamas sans intervention directe.


Un meurtre symbole d’une guerre médiatique


Le meurtre de
Saleh Al-Jafarawi
n’est pas un simple règlement de comptes. Il s’inscrit dans une politique israélienne plus large d’éradication des voix médiatiques palestiniennes. Depuis le 7 octobre 2023, plus de 200 journalistes ont été tués à Gaza, selon plusieurs ONG et associations de presse.

Tous avaient un point commun : ils documentaient les bombardements, les destructions et les souffrances civiles.


Faire taire pour mieux contrôler le récit


Israël mène, selon des analystes, une guerre de l’information parallèle au conflit militaire. En finançant des acteurs internes, il crée un climat de peur et de désordre. Ce chaos permet de justifier de futures offensives tout en dissimulant ses propres exactions.


Pour
Saleh Al-Jafarawi
, son seul crime fut de vouloir informer. Son assassinat illustre la volonté d’étouffer toute parole indépendante dans une Gaza isolée, privée d’électricité, d’aide et de liberté de presse.

Tant que des journalistes seront abattus pour avoir simplement raconté la réalité,
Gaza
ne connaîtra ni paix ni trêve. La guerre continue, plus discrète mais tout aussi meurtrière, nourrie par des alliances opaques et des intérêts étrangers.

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