
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a averti, vendredi, que tout retour à “un climat de génocide” à Gaza aurait “un coût extrêmement lourd”, tout en saluant l’accord de cessez-le-feu conclu entre Israël et le Hamas.
Cet accord, signé jeudi matin à Charm el-Cheikh (Égypte), repose sur un plan en 20 points proposé par le président américain Donald Trump. La première phase prévoit un cessez-le-feu immédiat, la libération des otages et prisonniers, le retrait partiel d’Israël vers une ligne convenue à Gaza, ainsi que la livraison d’aide humanitaire et un soutien international à la reconstruction du territoire.
Lors d’une cérémonie d’inauguration de nouveaux projets dans la province de Rize, sur la mer Noire, Erdogan a déclaré que la Türkiye continuerait à déployer tous les efforts nécessaires pour rétablir “dans les plus brefs délais” la paix, la sécurité et la stabilité à Gaza.
De son côté, l’envoyé américain au Moyen-Orient, Steve Witkoff, a annoncé vendredi le début de la période de 72 heures accordée au Hamas pour libérer les otages israéliens à Gaza, conformément à l’accord de cessez-le-feu.
Le CENTCOM a confirmé que l’armée israélienne avait terminé la première phase de son retrait vers la ligne jaune. Selon les termes de l’accord, le Hamas doit libérer 20 otages et remettre 28 corps, tandis qu’Israël s’engage à libérer 250 prisonniers palestiniens condamnés à perpétuité ainsi que 1 700 détenus arrêtés depuis le 7 octobre 2023.