
Le directeur de la communication de la Türkiye a affirmé samedi que les appels de son pays en faveur de réformes sont devenus la voix des peuples opprimés et la conscience mondiale.
Il s’exprimait lors d’un panel intitulé "La recherche de la justice dans le système international", organisé au Turkevi Centre (Maison turque) à New York.
Les intervenants ont discuté d’alternatives au système actuel du Conseil de sécurité de l’ONU, paralysé par l’usage du droit de veto par ses cinq membres permanents (P5).
Selon un communiqué de la direction de la communication, Duran s’est adressé aux participants par message vidéo et a rappelé que l’ONU avait accompli d’importants succès depuis sa fondation en 1945 dans ses objectifs fondamentaux : maintenir la paix et la sécurité mondiales et promouvoir la coopération internationale.
Duran a cité la tragédie et la destruction provoquées par Israël à Gaza ces deux dernières années comme l’un des exemples les plus marquants de l’injustice et du dysfonctionnement du système.
Duran a insisté sur la nécessité de réformes profondes au sein de l’ONU pour relever les défis et les crises actuelles et pour adapter l’organisation à un ordre mondial conforme aux exigences de notre époque.
Il a par ailleurs souligné que la notion centrale à aborder, parallèlement à la réforme de l’ONU, est celle de la justice.
Il a insisté sur le fait que la Türkiye continuera de jouer un rôle pionnier et constructif dans l’établissement d’un système centré sur la justice, la sécurité et la stabilité pour tous.
Il a conclu en rappelant qu’il ne peut y avoir de paix sans justice, ni d’avenir durable sans paix, soulignant que la Türkiye contribue à bâtir un ordre mondial centré sur la justice, où le droit l’emporte sur la force.