
La Bolivie a inauguré lundi un mégacomplexe sidérurgique à Puerto Suárez, près de la frontière brésilienne.
Financé à 72% par la Chine, ce projet vise à réduire les importations de minerai de fer dans un contexte de grave crise économique marquée par une pénurie de dollars.
Une production locale pour limiter les importations
Cette production devrait permettre de remplacer environ 50% des importations, évitant ainsi une fuite de devises estimée à plus de 250 millions de dollars par an.
Un projet inscrit dans l’initiative chinoise des "Nouvelles Routes de la Soie"
Le projet a été financé en grande partie par la Banque d’import-export de Chine, qui a investi 396 millions de dollars, sous l’égide du sidérurgiste public chinois Sinosteel.
Une deuxième phase pour doubler la production
- Barres d’armature (utilisées dans la construction).
- Fil machine (matière première pour écrous, boulons et autres pièces métalliques).
- Le secteur de la construction"ne dépendra plus du fer importé", s’est félicité le président bolivien.
D’après les estimations du gouvernement bolivien, le site contiendrait plus de 40 milliards de tonnes de minerai de fer, ce qui en ferait l’un des plus grands gisements au monde.