La dernière ligne droite dans la lutte contre l'inflation sera "la plus difficile" pour les banques centrales, avertit dimanche la Banque des règlements internationaux (BRI), alors qu'elles doivent encore remonter leurs taux.
D'importants progrès restent encore à faire, mais le calibrage des politiques monétaires pour la dernière ligne droite se fait avec pour toile de fond des marchés immobiliers tendus, des dettes élevées et un taux de taux de chômage historiquement faible, qui fait pression sur les salaires avec le risque d'alimenter l'inflation.
Ce cycle de resserrement des taux a déjà révélé des fragilités du système financier, souligne M. Carstens, qui a cité en exemple les secousses sur les caisses de retraites au Royaume Uni et fait allusion à la faillite de la banque américaine SVB ainsi qu'à effondrement de Credit Suisse.
Dans son rapport annuel, la BRI a appelé les gouvernements à réduire leur déficits, soulignant que les politiques budgétaires peuvent aussi contribuer à stabiliser l'économie, et donner un peu plus de marge de manœuvre aux banques centrales.