Les cours du pétrole devraient reculer après une hausse de plus de 2 %

12:4227/08/2024, mardi
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Les prix du pétrole brut baissent après des appels pour un cessez-le-feu au Moyen-Orient, malgré les craintes liées à la suspension de la production libyenne et aux frappes russes en Ukraine.
Crédit Photo : Brandon Bell / AFP
Les prix du pétrole brut baissent après des appels pour un cessez-le-feu au Moyen-Orient, malgré les craintes liées à la suspension de la production libyenne et aux frappes russes en Ukraine.

Les cours du pétrole brut ont repris une tendance baissière sur fond de négociations pour un cessez-le-feu au Moyen-Orient, après avoir augmenté de plus de 2 % lors des échanges précédents en raison de la suspension de la production et des exportations en Libye, ainsi que des frappes aériennes russes contre les infrastructures énergétiques en Ukraine.

Le prix du baril de Brent, la référence internationale, a baissé de 0,27 % à 80,14 dollars à 10 h 51 heure locale (07 h 51 GMT), par rapport au cours de clôture de lundi à 80,36 dollars.


Le baril américain de West Texas Intermediate (WTI) a reculé de 0,32 %, s'établissant à 77,17 dollars, après une clôture à 77,42 dollars lundi.

Les appels incessants pour instaurer un cessez-le-feu au Moyen-Orient, qui abrite une grande partie des réserves mondiales de pétrole, ont contribué à la baisse des prix du brut.


Les évêques des églises de Jérusalem ont exprimé lundi leur profonde inquiétude face à la guerre en cours d'Israël contre Gaza, appelant à un accord rapide de cessez-le-feu.


Dans un communiqué, les patriarches et chefs des églises de Jérusalem ont déclaré que malgré les appels répétés à un cessez-le-feu et à une désescalade,
"la situation dans notre Terre Sainte bien-aimée (la Palestine) n'a fait que se détériorer".

Ils ont exhorté
"les parties belligérantes à tenir compte de nos appels et de ceux de la communauté internationale (résolution 2735 du Conseil de sécurité de l'ONU) pour parvenir rapidement à un accord de cessez-le-feu"
qui pourrait mettre fin à la guerre, libérer tous les captifs et permettre le retour des personnes déplacées dans leurs foyers et leurs régions.

Par ailleurs, la suspension de la production pétrolière en Libye et les attaques russes contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes ont alimenté les craintes concernant l'approvisionnement mondial, limitant la baisse des prix.

Le gouvernement libyen basé à l'est du pays, dirigé par Oussama Hammad, a déclaré lundi un
"cas de force majeure"
dans tous les champs pétroliers, ports et institutions, suspendant ainsi la production et les exportations de pétrole en raison de désaccords sur la gestion de la Banque centrale.

Hammad a affirmé que le
"conseil de prise de contrôle"
nommé par le Conseil présidentiel avait
"attaqué"
la Banque centrale de Tripoli.

Prétendant que cette intervention avait entraîné un arrêt complet des transactions financières de l'État, Hammad a décidé de cesser la production et les exportations de pétrole jusqu'à nouvel ordre.


Dans un autre contexte, les frappes aériennes russes visant les infrastructures énergétiques en Ukraine ont soutenu la hausse des prix du baril.


Le Premier ministre ukrainien, Denys Shmyhal, a déclaré que divers types de drones et de missiles avaient été utilisés lors des attaques russes, ajoutant que l'opérateur du réseau électrique ukrainien, Ukrenergo, avait dû procéder à des coupures d'urgence pour stabiliser le système énergétique du pays.

Qualifiant l'attaque comme
"l'une des plus importantes", l
e président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré que les infrastructures énergétiques ukrainiennes avaient subi
"des dommages importants"
et a appelé les partenaires occidentaux à lever les restrictions sur l'utilisation des capacités à longue portée.

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