
Le Directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a exprimé lundi une vive inquiétude face à l'ampleur de l'enrichissement d'uranium en Iran, avertissant que les stocks actuels du pays s'approchent dangereusement du seuil nécessaire à la fabrication d'une arme nucléaire.
Ses propos interviennent dans un contexte de tensions diplomatiques renouvelées autour du dossier nucléaire iranien.
Mais un obstacle majeur persiste: le refus de l'Iran de suspendre son enrichissement, qu'il affirme être un droit souverain garanti par le TNP.
Il a souligné que, bien que l'AIEA reste un organisme technique, elle soutient les efforts diplomatiques entre Téhéran et Washington et poursuit ses activités de vérification de manière indépendante.
Grossi s'est également exprimé sur la revendication iranienne d'avoir obtenu des documents liés au programme nucléaire israélien.
Concernant les récentes menaces israéliennes de frappes militaires contre les sites nucléaires iraniens, Grossi a insisté sur le rôle de l'agence dans la promotion de solutions pacifiques.
Si Grossi a réitéré que l'AIEA n'accuse pas l'Iran de développer des armes nucléaires, il a souligné que les niveaux actuels d'enrichissement exigent une attention et une vérification internationales.