
Lundi, l’ancien chef d’état-major de l’armée israélienne, Dan Halutz, a vivement critiqué le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le qualifiant de “menace directe” pour la sécurité du pays.
Cette prise de position intervient alors que de nombreuses pétitions circulent au sein de l’armée et parmi ses anciens membres, exigeant la libération des otages retenus à Gaza et l’arrêt de la guerre contre l’enclave palestinienne.
L’armée israélienne a repris ses opérations militaires à Gaza le 18 mars, mettant fin à une trêve conclue le 19 janvier, qui incluait un échange de prisonniers. Depuis le début de l’offensive en octobre 2023, environ 51 000 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants, ont été tués.
En novembre, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt à l’encontre de Netanyahu et de son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Par ailleurs, Israël fait l’objet d’une procédure devant la Cour internationale de justice, accusé de commettre un “génocide” à Gaza.