La Belgique exprime ses regrets et appelle à une enquête après l'assassinat d'Aysenur Ezgi Eygi par Israël en Palestine occupée et réclame l'ouverture d'une enquête.
La Belgique a exprimé, lundi, ses "profonds regrets" suite à l'assassinat d'Aysenur Ezgi Eygi, ressortissante turco-américaine tuée par Israël en Palestine occupée, et a appelé à une enquête rapide, transparente et indépendante sur cet assassinat.
En réponse à une question sur l'assassinat d'Eygi, vendredi dernier en Palestine occupée, un porte-parole du ministère belge des Affaires étrangères a déclaré que le pays condamnait l'escalade de la violence dans cette région et appelait à une cessation immédiate des opérations militaires.
Soulignant que la Belgique soutient le travail indépendant de la justice internationale, le porte-parole a ajouté:
La Belgique reconnaît le droit à l'autodétermination du peuple palestinien et soutient la solution à deux États.
Eygi a été abattue par les forces israéliennes vendredi dernier, alors qu'elle participait à une manifestation contre les colonies israéliennes illégales dans la ville de Beita. Un rapport d'autopsie a confirmé qu'elle avait été tuée par une balle de sniper israélien qui l'a atteinte à la tête, a déclaré samedi le gouverneur de Naplouse, Ghassan Daghlas.
Eygi, 26 ans, avait activement participé à des mouvements de solidarité en faveur des droits des Palestiniens. Sa mort a suscité l'indignation et des appels à rendre des comptes de la part des communautés locales et internationales.
Les violences contre les manifestations en Palestine occupée surviennent alors qu'Israël poursuit son offensive militaire dévastatrice contre la Bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier. Depuis lors, près de 41 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués à Gaza par les attaques israéliennes, qui ont réduit à l'état de ruines de vastes zones de l'enclave palestinienne, soumise à un blocus privant la majeure partie de la population de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments.