Le gouverneur de la Banque d'Israël, Amir Yaron, a déclaré lundi que la guerre en cours dans la Bande de Gaza et les tensions dans le nord pourraient coûter 10% du produit intérieur brut du pays.
C'est ce qui ressort d'un communiqué publié suite à la réunion du comité de la politique monétaire de la Banque d'Israël, dans lequel l'institution a annoncé que les taux d'intérêt resteraient inchangés à 4,75%.
Les estimations du gouverneur de la Banque d'Israël sont cohérentes avec les estimations publiées plus tôt ce mois-ci par le Conseil économique national israélien (gouvernemental), qui indiquaient que le coût de la guerre pourrait atteindre 200 milliards de shekels soit l'équivalent de 54 milliards de dollars.
La semaine dernière, une étude publiée par une société de conseil israélienne a montré que les pertes d'Israël dues à la guerre contre Gaza pourraient atteindre 48 milliards de dollars au cours de l'année en cours et de l'année prochaine.
Le mois dernier, le ministère israélien des Finances a estimé que la guerre coûtait à l’économie 270 millions de dollars par jour, notant que la fin de la guerre ne signifie pas que les pertes cesseront.