La ministre belge des Affaires étrangères Hadja Lahbib a dénoncé, lundi, les dernières frappes israéliennes ayant visé un camp de personnes déplacées dans la ville de Rafah, au sud de la Bande de Gaza.
Les images de civils tués dans un camp de réfugiés à Rafah sont insupportables.
La violence doit cesser. Les otages doivent être libérés.
Les propos de Hadja Lahbib interviennent en marge d'une réunion rassemblant des représentants de pays arabes, européens et de l'UE, à Bruxelles pour discuter des moyens d'unir leurs forces afin d'avancer vers une solution à deux États pour le conflit israélo-palestinien et de relancer le processus politique.
Le bombardement a visé une zone censée être sûre et sans avertir ses habitants ni demandé l'évacuation des personnes déplacées. Il est intervenu deux jours après que la Cour internationale de Justice a émis un ordre d'arrêter immédiatement l'attaque terrestre israélienne sur Rafah.
Depuis le 6 mai, Israël a entamé une offensive terrestre contre Rafah s'emparant du côté palestinien du point de passage terrestre séparant Rafah de l'Égypte. L'opération israélienne a causé la fermeture du poste-frontière interdisant le passage des blessés pour recevoir des soins et l'entrée de l'aide humanitaire qui est déjà bien rare.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène sa guerre brutale contre la bande de Gaza, qui a fait plus de 116 000 morts et blessés Palestiniens, dont la plupart sont des femmes et des enfants, en plus d'environ 10 000 disparus, sur fond d'énormes destructions et d'une famine qui a déjà coûté la vie à plusieurs enfants et personnes âgées.