Le solde commercial s'est réduit de 2,5 milliards d'euros entre 2018, année prise comme référence avant le Brexit et la crise du Covid, et 2023, pour s'établir à 9,6 milliards d'euros.
L'excédent commercial vis-à-vis du Royaume-Uni est resté le premier excédent commercial enregistré par la France dans le monde, en 2018 comme en 2023.
Le rapport estime:
L'apparition de ces flux commerciaux de quasi-transit, non comptabilisés avant le Brexit, accroît les importations originaires du Royaume-Uni, et peut expliquer la majeure partie de la dégradation du solde.
Sur l'ensemble des produits échangés, les importations (+5,5 milliards d'euros) ont augmenté plus vite que les exportations (+3,0 milliards d'euros).
Le solde des produits manufacturés a également souffert, lesté par des exportations françaises de bijouterie et de joaillerie en berne.
En revanche, les secteurs des matériels de transport - principalement l'aéronautique et l'automobile - et des machines ont surnagé, portés par les ventes françaises d'avions, de turboréacteurs, de voitures et de camions.
La part de l'UE dans les importations du Royaume-Uni a baissé de 52 à 40% en cinq ans, alors que celle de la Chine et des États-Unis ont toutes les deux progressé, de 9% à 13% pour Pékin et de 9% à 12% pour Washington.