
Le gouvernement français présente mercredi en Conseil des ministres le projet de budget de la Sécurité sociale pour l’année prochaine, un texte considéré comme un test d’équilibre majeur pour l’exécutif alors qu’il cherche à concilier maîtrise des dépenses publiques et préservation du modèle social.
Selon les premières orientations communiquées par l’entourage du Premier ministre, ce budget entend réduire le déficit des comptes sociaux, fortement alourdi ces dernières années par la hausse des dépenses de santé, le vieillissement de la population et les soutiens financiers déployés en période de crise.
Arbitrages délicats
L’exécutif affirme vouloir maintenir des priorités claires : soutien aux familles, revalorisation ciblée des petites retraites, investissements dans l’hôpital public et accélération de la transition numérique des organismes sociaux.
Mais les arbitrages restent délicats. Plusieurs voix au sein de la majorité estiment qu’un effort supplémentaire doit être consenti pour les hôpitaux, confrontés à une pénurie persistante de personnel et à une inflation des coûts.
Le modèle social demeure une priorité absolue
Le projet sera transmis au Parlement dans les prochaines semaines, où il devrait alimenter des débats nourris, tant sur la trajectoire financière de la Sécurité sociale que sur les choix politiques en matière de solidarité nationale.
L’un des textes financiers les plus sensibles en France
Pour l’exécutif, ce budget constitue un signal important envoyé aux partenaires européens, alors que la France cherche à démontrer sa capacité à rétablir progressivement l’équilibre de ses finances publiques.
Le budget de la Sécurité sociale est l’un des textes financiers les plus sensibles en France. Élaboré chaque année dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), il fixe les dépenses et les recettes liées à l’assurance maladie, aux retraites, aux prestations familiales et aux politiques de solidarité.
Depuis la pandémie et dans un contexte de hausse durable des coûts de santé, les comptes sociaux restent marqués par un déficit élevé, malgré plusieurs plans de redressement.











