Crédit Photo : CHARLY TRIBALLEAU / AFP
Le président français Emmanuel Macron s'exprime lors du "Sommet sur le climat 2025" en marge de l'Assemblée générale des Nations unies au siège de l'ONU à New York, le 24 septembre 2025.
Le Président français Emmanuel Macron a demandé au ministre de la Justice et au ministre de l’Intérieur, que les auteurs de menaces visant les magistrats à l’origine de la condamnation de Nicolas Sarkozy "soient identifiés pour être très rapidement poursuivis".
Dans un message publié dimanche sur le réseau social X, le chef de l’Etat a rappelé que
"les attaques et menaces de mort, anciennes ou récentes, contre plusieurs magistrats sont inadmissibles".
"L’État de droit est le socle de notre démocratie"
a-t-il martelé, soulignant que
"l’indépendance de l’autorité judiciaire, son impartialité comme la protection des magistrats qui la rendent, en sont les piliers essentiels"
.
Et de poursuivre:
"Les décisions de justice peuvent être commentées ou critiquées dans le débat public mais toujours dans le respect de chacun. Elles peuvent être contestées notamment par l’exercice des voies de recours. Dans notre État de droit, la présomption d'innocence comme le droit au recours doivent toujours être préservés"
.
Ces déclarations interviennent après la publication de menaces visant les magistrats ayant condamné jeudi, l’ancien Président Nicolas Sarkozy, à une peine de 5 ans de prison avec mandat de dépôt différé et exécution provisoire dans l’affaire dite du financement libyen de la campagne de 2007.
Immédiatement après que la peine a été dévoilée, les magistrats ayant statué dans le cadre d’une formation collégiale, ont été visés par des menaces en ligne. La Présidente, Nathalie Gavarino, a été particulièrement ciblée, et son passé syndical utilisé pour discréditer la décision de condamner l’ancien Président.
Nicolas Sarkozy, qui a immédiatement fait appel de cette décision qu’il qualifie d’injustice, est convoqué devant le PNF (parquet national financier), le 13 octobre prochain, en vue de se voir notifier les modalités de son incarcération.
Lourdement condamné dans ce dossier pour des faits
"d’association de malfaiteurs"
, l’ancien chef de l’Etat doit être emprisonné dans les prochaines semaines.
#France
#Condamnation de Sarkozy
#Emmanuel Macron
#Justice