Le président déchu du Gabon, Ali Bongo, a appelé, ce mercredi, ses soutiens à "faire du bruit", à la suite du coup d'État intervenu quelques heures plus tôt dans le pays.
Je leur demande de faire du bruit, de faire du bruit, parce que les gens ici m'ont arrêté.
Situation au Gabon
Un groupe d'officiers supérieurs de l'armée gabonaise a annoncé, tôt mercredi, sur les ondes de la Télévision Publique, qu'il avait pris le pouvoir.
Ces développements sont intervenus peu après que le Centre gabonais des élections (CGE) avait confirmé la victoire du président sortant, Ali Bongo, qui a recueilli 64,27 % des suffrages et a ainsi officiellement été réélu pour un troisième mandat.
Les personnes arrêtées sont Noureddin Bongo Valentin, fils et conseiller du chef d'État déchu, de Ian Ghislain Ngoulou, directeur de cabinet d'Ali Bongo, Mohamed Ali Saliou, directeur de cabinet adjoint, Jessye Ella Ekogha, conseiller spécial et porte-parole de la présidence gabonaise, Abdul Hosseini, conseiller de la présidence, ainsi que de dirigeants du Parti démocratique gabonais (PDG) du président déchu, selon cette déclaration.
Le général Brice Oligui Nguema, a été porté en triomphe par des centaines de militaires quelques heures après le coup d'État survenu dans le pays.
Dans des images diffusées en boucle par la télévision d'État, le chef de la Garde républicaine du Gabon et de la protection rapprochée du président déchu, Ali Bongo, a été acclamé par des cris de "Oligui président".