Crédit Photo : EGYPTIAN PRESIDENCY / AFP
Cette photo diffusée par la présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi prêtant le serment présidentiel devant le parlement lors de son investiture pour un troisième mandat présidentiel, au nouveau siège de la Chambre des représentants dans la nouvelle capitale administrative, à environ 45 kilomètres à l'est du Caire, le 2 avril 2024. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi a prêté serment le 2 avril 2024 pour son troisième mandat à la tête de la nation la plus peuplée du monde arabe. Au pouvoir depuis dix ans, l'ancien chef de l'armée, âgé de 69 ans, devrait rester à la tête de l'État jusqu'en 2030.
Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi a déclaré samedi que son pays déploie des efforts considérables pour mettre fin à la guerre israélienne en cours dans la Bande de Gaza, qui a débuté il y a plus de six mois.
C'est ce qui ressort d'un discours prononcé à l'occasion de Laylat al-Qadr, qui a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi, en présence de plusieurs responsables et personnalités religieuses au Centre international de conférences d'Al-Manara, dans l'est du Caire, selon un communiqué de la présidence égyptienne.
Le président égyptien a évoqué les vertus de la Nuit du Destin et son importance pour les musulmans, avec ses multiples significations religieuses et spirituelles.
El-Sisi a abordé la situation en Palestine en déclarant :
"Je ne manquerai pas l'occasion de réitérer notre solidarité sans équivoque et inébranlable avec nos frères palestiniens dans la Bande de Gaza, réaffirmant que l'Égypte fera tout ce qui est en son pouvoir pour mettre fin aux hostilités et assurer l'acheminement sans entrave de l'aide humanitaire et des secours dont les Palestiniens ont tant besoin dans cette région."
"Je souligne également l'engagement inébranlable de l'Égypte à œuvrer sans relâche à la reconnaissance des droits légitimes du peuple palestinien et à la création d'un État indépendant dans les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale",
a-t-il ajouté.
Israël mène une offensive militaire meurtrière contre la Bande de Gaza depuis l'attaque transfrontalière menée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien, Hamas, au cours de laquelle quelque 1 200 Israéliens auraient été tués, selon les autorités de Tel-Aviv.
Depuis lors, 33 137 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués à Gaza et quelque 75 815 autres ont été blessés, selon le dernier bilan communiqué par les autorités sanitaires palestiniennes.
La guerre israélienne a poussé 85 % de la population de Gaza à se déplacer à l'intérieur du territoire, dans le cadre d'un blocus paralysant visant la plupart des denrées alimentaires, l'eau potable et les médicaments, faisant planer le spectre de la famine sur la population de l'enclave, tandis que 60 % des infrastructures ont été endommagées ou détruites, selon les Nations unies.
Israël est poursuivi devant la Cour Internationale de Justice (CIJ) pour
Dans une ordonnance rendue le 26 janvier 2024, la CIJ a enjoint Tel Aviv de mettre un terme à ses agissements à caractère génocidaire et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire à la population civile de la Bande de Gaza.
Dans une seconde ordonnance indiquant des mesures conservatoires additionnelles, rendue le 28 mars 2024, la CIJ a exhorté Israël à prendre
des mesures pour assurer
"l'acheminement sans entrave"
de l'aide humanitaire, notamment de la nourriture, de l'eau, du carburant et des fournitures médicales. La Cour internationale de justice a déclaré que
"les Palestiniens de Gaza ne sont plus seulement confrontés à un risque de famine [...] mais que la famine est bel et bien là."
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