Les autorités au Mexique ont annoncé samedi avoir suspendu les élections générales prévues dimanche dans deux villes du sud-est du pays, après des actes de violences qui ont empêché l'installation de bureaux de vote.
Dimanche, les Mexicains sont appelés à élire leur nouveau président ainsi que plus de 20.000 dirigeants nationaux et locaux.
Les fonctionnaires détachés pour ces élections dans cette ville, que se disputent les cartels de la drogue, ont également dénoncé des menaces.
S'agissant de Pantelhó, les autorités électorales ont justifié la suspension du scrutin par la présence d'homme armés qui a empêché la convocation des électeurs.
La violence était en hausse dans le Chiapas avant même le début du processus électoral en raison de la guerre entre les cartels du Jalisco Nueva Generación (CJNG) et de Sinaloa, les deux plus importants gangs criminels du pays.
Les violences liées aux cartels ont fait quelque 450.000 morts et plus de 100.000 disparus depuis 2006, date à laquelle le président Felipe Calderón (2006-2012) a lancé une offensive militaire contre le narcotrafic.