Le président français, Emmanuel Macron a rappelé et reconnu, ce mercredi, un autre crime de l'armée coloniale française en Algérie, notamment ceux commis durant la guerre d'indépendance du pays (1954-1962).
S'exprimant à l'occasion d'un hommage national rendu à Paris, à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, à l'avocate et militante des droits de l'homme, Gisèle Halimi, le chef de l'Etat français a souligné l'engagement de l'avocate en faveur de la guerre d'Algérie et surtout sa défense de la militante et Moudjahida, Djamila Boupacha, condamnée à mort en 1960.
Emmanuel Macron avait déjà reconnu, il y a quelques mois, la responsabilité de l'armée coloniale française dans l'assassinat de l'avocat, Ali Boumendjel, ainsi que dans la disparition du mathématicien et militant de la cause algérienne, Maurice Audin.
Cette commission a été décidée en août 2022 par les présidents, Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron à l'occasion de la visite de ce dernier en Algérie. Poursuivant son évocation des combats de Gisèle Halimi pour la décolonisation, il a rappelé également son engagement en faveur des condamnés à mort en Tunisie, son pays natal, ainsi que sa lutte pour le droit des femmes à l'interruption volontaire de grossesse (IVG).