Excuses de Vanity Fair après modification de la photo de Guy Pearce avec le drapeau palestinien

17:3529/05/2024, mercredi
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L'acteur australien, Guy Pearce.
L'acteur australien, Guy Pearce.

Le magazine mensuel américain Vanity Fair s'est excusé, lundi, d'avoir retouché la photo de l'acteur australien Guy Pearce avec un pin's représentant le drapeau palestinien, et a republié la photo originale après que des internautes du monde entier eurent remarqué cette modification.

La cérémonie de clôture du 77e Festival de Cannes s'est tenue, samedi, dans la ville de Cannes, dans le sud de la France.


Certaines célébrités de la communauté artistique présentes au festival, dont l'acteur australien Guy Pearce, ont adressé des messages de soutien à la Palestine.

Pearce a assisté au festival de Cannes en arborant un pin's à l'effigie du drapeau palestinien. Il portait également un bracelet aux couleurs du drapeau de la Palestine.



Le magazine américain aurait modifié numériquement la photo de Guy Pearce au Festival de Cannes, en retirant le pin's.

Les posts relatifs à cette affaire mentionnent en outre que, bien que le pin's ait été enlevé, le bracelet aux couleurs du drapeau de la Palestine a été oublié par le magazine.


Des internautes du monde entier ont tagué le compte X de Vanity Fair, s'interrogeant sur les raisons de la suppression numérique de l'objet sur la photo.

L'acteur australien a posé pour la version française du magazine américain Vanity Fair lors du Festival de Cannes. Vêtu d'un smoking, Pearce était souriant et posait assis sur une chaise devant les objectifs des photographes. La photo montre l'acteur portant un pin's du drapeau palestinien sur le revers gauche de son smoking et un bracelet tissé aux couleurs du drapeau de la Palestine à son poignet.


La photo, prise par la photographe Saskia Lawaks, a été publiée sur la page Instagram officielle de la version française du magazine le 22 mai.


Cependant, comme l'ont affirmé les internautes qui ont partagé des messages sur le sujet, lorsque l'on examine les archives du site web du magazine, on remarque que dans la photo publiée sur le site web, il n'y a pas le pin's palestinien porté par l'acteur.

Le fait que le pin's ait été numériquement retiré de la photo montre la véracité de l'affirmation des internautes.


Un examen de la version actuelle du site web du magazine révèle que la photo numériquement trafiquée n'est plus disponible.

En d'autres termes, il semble que Vanity Fair ait remplacé la photo manipulée numériquement par la photo originale avec le pin's et mis à jour son site web.


Message d'excuses


Le 27 mai, un communiqué ajouté sous la photo de Pearce a attiré l'attention des internautes.


"Une version précédente de cette image a été publiée sur le site web, la version originale était celle-ci, publiée simultanément sur Instagram. Nous présentons nos sincères excuses"
, peut-on lire dans le communiqué.

Le magazine a également écrit sur X:
"Nous avons publié par erreur une version modifiée de cette photo sur le site web"
, ajoutant:

La version originale a été postée sur Instagram le même jour. Nous avons rectifié notre erreur, nous nous excusons.

Cependant, même si le magazine s'est excusé, la modification numérique de la photo n'a pas échappé aux critiques.


Commentant le message d'excuses du magazine, certains internautes ont déclaré qu'il s'agissait d'une démarche délibérée plutôt que d'une erreur et que les excuses avaient été présentées après que le magazine eut été pris en flagrant délit.

Israël mène une offensive meurtrière contre la Bande de Gaza depuis le 7 octobre, tuant plus de 37 170 personnes et en blessant 81 400 autres.


Près de huit mois après le début de la guerre israélienne, de vastes pans de la Bande de Gaza sont réduits à l'état de ruines en raison d'un blocus paralysant qui prive les habitants de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments.


Israël est poursuivi pour « crime de génocide » devant la Cour internationale de justice (CIJ) qui, dans sa dernière ordonnance, a enjoint Tel-Aviv de mettre immédiatement fin à ses opérations à Rafah, où plus d'un million de Palestiniens s'étaient réfugiés pour échapper à la guerre avant que la ville ne soit envahie, le 6 mai.


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