A l'heure où le conflit entre Israël et les Palestiniens dans la Bande de Gaza embrase les campus et les réseaux sociaux, des stars présentes au 77e Festival de Cannes affichent un soutien discret.
L'actrice Leïla Bekhti, qui a récemment enregistré un message en faveur des enfants de Gaza pour l'Unicef, a arboré mercredi un pin's pastèque, l'un des symboles de la résistance palestinienne.
Beyoncé et Kim Kardashian figurent parmi les cibles de cette mobilisation propalestinienne et ont déjà perdu des centaines de milliers d'abonnés.
En réponse, des célébrités comme Omar Sy, membre du jury à Cannes, ont mis en ligne en début de semaine un appel au cessez-le-feu sur Instagram.
Un festival sous haute surveillance
Mais point de manifestation politique, ni côté public, ni côté montée des marches. Une discrétion à l'extrême.
Si aucun film palestinien n'est présent en sélection, "Vers un pays inconnu" du réalisateur danois d'origine palestinienne Mahdi Fleifel, suit deux jeunes cousins palestiniens se retrouvant en Grèce, après avoir fui un camp au Liban. Le film est présenté à la Quinzaine des cinéastes.
Le seul film israélien présenté cette année est le court-métrage d'Amit Vaknin, étudiante en cinéma à l'Université de Tel-Aviv. "It's no time for pop" s'attache à une jeune femme qui refuse de prendre part à des festivités patriotiques.
Le pavillon israélien a été maintenu, sous très haute surveillance, avec un filtrage sécuritaire drastique à l'entrée.