
Israël a intercepté la flottille internationale Sumud, partie vers Gaza pour briser le blocus et livrer une aide humanitaire. Parmi les passagers figuraient Greta Thunberg et Mandla Mandela. Ankara, Madrid et Bogotá dénoncent un "acte de piraterie" et un "terrorisme maritime". Malgré la pression internationale, Tel-Aviv maintient sa politique répressive et annonce la déportation des militants. Le mouvement de solidarité mondiale avec Gaza se renforce face aux crimes commis par l’État israélien.
Israël a confirmé jeudi qu’il allait expulser les militants pro-palestiniens de la flottille humanitaire Sumud interceptée en mer alors qu’ils se dirigeaient vers Gaza. Aucun navire n’a pu franchir le blocus maritime imposé illégalement à l’enclave palestinienne.
La flottille, composée d’environ 45 bateaux, transportait des élus, des humanitaires et des militants, dont la militante suédoise pour le climat Greta Thunberg. Depuis mercredi, la marine israélienne intercepte méthodiquement les navires, dont celui de Thunberg, en dépit des appels à la retenue lancés par plusieurs gouvernements européens.
Les autorités israéliennes défendent la répression
Ankara et Bogotá dénoncent un "acte terroriste"
Soutien international à la flottille
L’Espagne a convoqué l’ambassadeur israélien à Madrid, rappelant que 65 de ses citoyens se trouvaient à bord. Le Premier ministre Pedro Sanchez a appelé Benjamin Netanyahu à cesser toute agression contre les militants pacifiques. L’Italie, plus prudente, a demandé à ses ressortissants de ne pas franchir la zone d’exclusion, tandis que Giorgia Meloni a minimisé l’impact humanitaire de la mission.
L’Afrique du Sud a exigé la libération immédiate des militants, dont Mandla Mandela, petit-fils du héros anti-apartheid Nelson Mandela.
"Intimidation" et résistance des militants
Les autorités turques et plusieurs mouvements syndicaux européens ont annoncé de nouvelles mobilisations pour dénoncer la brutalité israélienne et exiger la protection des militants retenus.