Flottille Sumud: Israël accusé de piraterie

La rédaction avec
14:342/10/2025, Perşembe
AFP
Soldat de l'armée génocidaire israélienne pénétrant illégalement à bord d'un navire humanitaire de la flottille Global Sumud dans les eaux internationales, le 2 octobre 2025.
Crédit Photo : X / X
Soldat de l'armée génocidaire israélienne pénétrant illégalement à bord d'un navire humanitaire de la flottille Global Sumud dans les eaux internationales, le 2 octobre 2025.

Israël a intercepté la flottille internationale Sumud, partie vers Gaza pour briser le blocus et livrer une aide humanitaire. Parmi les passagers figuraient Greta Thunberg et Mandla Mandela. Ankara, Madrid et Bogotá dénoncent un "acte de piraterie" et un "terrorisme maritime". Malgré la pression internationale, Tel-Aviv maintient sa politique répressive et annonce la déportation des militants. Le mouvement de solidarité mondiale avec Gaza se renforce face aux crimes commis par l’État israélien.

Israël a confirmé jeudi qu’il allait expulser les militants pro-palestiniens de la flottille humanitaire Sumud interceptée en mer alors qu’ils se dirigeaient vers Gaza. Aucun navire n’a pu franchir le blocus maritime imposé illégalement à l’enclave palestinienne.


La flottille, composée d’environ 45 bateaux, transportait des élus, des humanitaires et des militants, dont la militante suédoise pour le climat Greta Thunberg. Depuis mercredi, la marine israélienne intercepte méthodiquement les navires, dont celui de Thunberg, en dépit des appels à la retenue lancés par plusieurs gouvernements européens.


Les autorités israéliennes défendent la répression


Le ministère israélien des Affaires étrangères a qualifié les bateaux de
"provocation Hamas-Sumud",
affirmant qu’aucun n’avait réussi à pénétrer dans ce qu’il décrit comme une
"zone de combat active".

Athènes a confirmé que 39 des 45 navires avaient été contraints de se diriger vers le port d’Ashdod. Le ministre grec des Affaires étrangères, George Gerapetritis, a indiqué que
"tous les passagers sont en bonne santé"
et qu’
"aucune violence n’a été exercée"
, des affirmations contredites par les organisateurs et les caméras de surveillance des navires.

Ankara et Bogotá dénoncent un "acte terroriste"


Le gouvernement turc a condamné
"un acte de terrorisme maritime"
et a ouvert une enquête après l’arrestation de citoyens turcs à bord. Le président colombien Gustavo Petro a annoncé l’expulsion des diplomates israéliens en réaction à ce qu’il a qualifié de
"crime d’État".

De son côté, le mouvement palestinien Hamas a dénoncé un
"crime de piraterie et de terreur en mer"
, soulignant que cette attaque visait à étouffer la solidarité internationale avec Gaza.

Soutien international à la flottille


L’Espagne a convoqué l’ambassadeur israélien à Madrid, rappelant que 65 de ses citoyens se trouvaient à bord. Le Premier ministre Pedro Sanchez a appelé Benjamin Netanyahu à cesser toute agression contre les militants pacifiques. L’Italie, plus prudente, a demandé à ses ressortissants de ne pas franchir la zone d’exclusion, tandis que Giorgia Meloni a minimisé l’impact humanitaire de la mission.


L’Afrique du Sud a exigé la libération immédiate des militants, dont Mandla Mandela, petit-fils du héros anti-apartheid Nelson Mandela.


"Intimidation" et résistance des militants


Les organisateurs de la flottille ont dénoncé la perte de contact avec plusieurs navires, évoquant des
"manœuvres d’intimidation"
israéliennes. Ils promettent de poursuivre leur action jusqu’à la levée du siège de Gaza.

Les autorités turques et plusieurs mouvements syndicaux européens ont annoncé de nouvelles mobilisations pour dénoncer la brutalité israélienne et exiger la protection des militants retenus.


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