France: des députés demandent au gouvernement d'aider à l'évacuation des journalistes à Gaza

La rédaction
12:0112/12/2023, Salı
MAJ: 12/12/2023, Salı
AFP
Le journaliste de l'AFPTV Nicolas Garcia Ferrari se déplace avec une caméra sur un trépied près de la bande de Gaza, le 12 octobre 2023.
Crédit Photo : YURI CORTEZ / AFP
Le journaliste de l'AFPTV Nicolas Garcia Ferrari se déplace avec une caméra sur un trépied près de la bande de Gaza, le 12 octobre 2023.

Une centaine de députés français, pour la plupart de gauche, ont adressé un courrier à la Première ministre Élisabeth Borne, réclamant de "tout mettre en oeuvre" pour permettre "l'évacuation des journalistes bloqués dans la bande de Gaza".

Dans ce courrier, daté du 7 décembre et diffusé lundi sur X par plusieurs parlementaires, les signataires, essentiellement des députés de la France insoumise (gauche radicale), des écologistes et des communistes, soulignent que des journalistes de l'Agence France Presse dont plusieurs
"ont perdu des proches, des membres de leurs familles"
, sont
"parqués près de Rafah avec un accès difficile à l'eau, à l'électricité et à l'essence, ayant dû fuir le nord de la bande de Gaza".

Les parlementaires demandent à Élisabeth Borne de
"tout mettre en oeuvre afin d'organiser (leur) évacuation"
, soulignant que l'Agence France Presse est
"une des seules agences de presse au monde à travailler dans la bande de Gaza"
, avec neuf journalistes qui y
"collaborent sans relâche pour donner une information de terrain objective au risque de leur vie".

Les journalistes
"sont un pilier essentiel de notre démocratie, quelles que soient nos opinions, et nos tendances politiques"
, insistent les auteurs du courrier, écrit à l'initiative de deux députés écologistes.

Dans une lettre ouverte jeudi dernier, les syndicats CGT, SNJ, SUD, FO et CFE-CGC ainsi que la Société des journalistes (SDJ) de l'AFP ont aussi appelé le gouvernement français
"à faire d’urgence tout le nécessaire auprès des autorités israéliennes et égyptiennes"
pour permettre l’évacuation de la bande de Gaza de leurs collègues gazaouis et de leurs familles,
"et les accueillir pour ceux qui le désirent sur le sol français en leur délivrant des visas".

Au moins 63 journalistes et employés de médias – 56 Palestiniens, 4 Israéliens et trois Libanais – sont tués à Gaza selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ).


Le bureau des médias gouvernementaux dans la bande de Gaza a annoncé, début décembre, que le bilan des journalistes tués, suite aux frappes israéliennes contre la bande de Gaza s'était alourdi à 73, depuis le 7 octobre dernier.

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