France: Le procès en appel de Marine Le Pen s’ouvrira le 13 janvier 2026

12:219/09/2025, Salı
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La présidente du groupe parlementaire du Rassemblement national, Marine Le Pen, prononce un discours à la suite de la déclaration de politique générale du Premier ministre lors de la session parlementaire extraordinaire précédant le vote de confiance sur le budget d'austérité du gouvernement, à l'Assemblée nationale à Paris, le 8 septembre 2025.
Crédit Photo : Bertrand GUAY / AFP
La présidente du groupe parlementaire du Rassemblement national, Marine Le Pen, prononce un discours à la suite de la déclaration de politique générale du Premier ministre lors de la session parlementaire extraordinaire précédant le vote de confiance sur le budget d'austérité du gouvernement, à l'Assemblée nationale à Paris, le 8 septembre 2025.

Le procès en appel de la présidente du groupe RN (Rassemblement National) à l’Assemblée Nationale, Marine Le Pen, se tiendra du 13 janvier au 12 février 2026, a annoncé lundi la Cour d’Appel de Paris.

Condamnée à une peine de 4 ans de prison dont 2 ferme, ainsi qu’à 5 ans d’inéligibilité avec exécution provisoire le 31 mars dernier, dans l’affaire dite
"des assistants parlementaires du Front National"
(devenu depuis le RN), Marine Le Pen espère toujours être en mesure de se présenter à la prochaine élection présidentielle qui doit avoir lieu en 2027.

Face à l’enjeu politique de ce procès et aux conséquences directes qu’il pourrait avoir sur la prochaine course à l’Elysée, la Cour d’Appel, qui avait dans un premier temps envisagé un audiencement
"à l’été 2026"
, aura finalement accéléré davantage son calendrier.

Selon le calendrier proposé, le délibéré pourrait être dévoilé 4 mois après la fin du procès.


D’après les informations diffusées par la presse, Maître Rodolphe Bosselut, l’avocat de Marine Le Pen, présent lors de l’audience de fixation qui s’est tenue ce lundi, a demandé à ce que le procès soit fixé après les élections municipales.


Pour rappel, lundi, 25 personnes dont 9 eurodéputés et 12 assistants parlementaires du RN (ex Front National), ont été reconnues coupables de
"détournement de fonds publics"
et
"recel de détournement de fonds publics"
pour un montant estimé à 4,1 millions d’euros, dans l’affaire dite des emplois fictifs du parlement européen.

Les accusés, dont le procès avait démarré fin septembre 2024, se sont retrouvés au coeur d’un système de détournement de fonds publics entre 2004 et 2016, en employant des assistants parlementaires alors que leurs tâches bénéficiaient en réalité au RN (anciennement Front National).


Ils étaient jugés pour ces faits signalés en 2015 par le parlement européen, qui s’est constitué partie civile.

Si l’appel suspend automatiquement la condamnation, cette suspension ne concerne pas la peine d’inéligibilité, frappée d’une mesure d’exécution provisoire ordonnée par le tribunal judiciaire de Paris.


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