
L'actuelle présidente du groupe RN (Rassemblement National) à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen, a été reconnue coupable de "détournement de fonds publics" dans l'affaire des emplois fictifs d'une douzaine d'assistants parlementaires de son parti au Parlement européen, ont rapporté lundi les médias français.
Le tribunal judiciaire de Paris l'a condamnée à une peine de 4 ans de prison, dont 2 avec sursis à effectuer sous bracelet électronique, 100 000 euros d'amende ainsi qu'à une peine d'inéligibilité de 5 ans avec exécution provisoire.
Pas moins de 25 personnes étaient jugées pour ces faits signalés en 2015 par le Parlement européen, qui s'est constitué partie civile.
Le parquet avait requis, mi-novembre, une peine de 5 ans d'inéligibilité avec exécution provisoire, 5 ans de prison, dont 3 avec sursis, et 300 000 euros d'amende contre Marine Le Pen.