Le chef de l’Etat qui s’exprimait alors que le pays est en proie à une gronde sociale de grande ampleur a, en effet, considéré que "le projet de toutes les oppositions" pour rejeter cette réforme "est le déficit" et les accuse de vouloir "s'abstraire du principe de réalité".
Au cours de cette prise de parole particulièrement attendue, le locataire de l’Elysée a expliqué vouloir réengager le dialogue avec les partenaires sociaux.
Concernant les violences qui embrasent le pays depuis près d’une semaine, le chef de l’Etat a dressé un parallèle avec des événements intervenus à l’étranger.
Le Président s’est en effet prononcé sur l’idée d’une taxe sur les superprofits, réclamée de longue date par les syndicats et partis de gauche.
À noter que le chef de l’Etat s’exprimait à la veille d’une nouvelle journée de mobilisation nationale, contre la réforme des retraites, et alors que les nuits, à Paris comme en province, sont particulièrement agitées avec des incendies, des manifestations sauvages et des violences policières pour les réprimer.