Les victimes ont dû barricader la porte d'entrée pour se protéger contre les agresseurs. Crédit photo : Capture d'écran de la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.
Trois personnes ont été blessées dans une attaque perpétrée "par un groupuscule d'extrême-droite" contre une conférence sur la Palestine, samedi soir à Lyon.
Selon la préfecture d’Auvergne-Rhône-Alpes qui détaille les faits dans une publication sur les réseaux sociaux,
"la police nationale est rapidement intervenue dans le Vieux-Lyon suite des violences commises, selon les 1eres informations, par un groupuscule d’ultra-droite à l’encontre d’un événement organisé dans des locaux associatifs".
"A cette heure, 3 blessés légers ont été pris en charge par les secours et un individu a été interpellé. La Préfète condamne sans réserve ces faits et rappelle l’engagement de l’Etat à lutter contre les mouvances radicales violentes"
est-il précisé.
Les images très violentes de cette attaque armée ont été largement diffusées et commentées dans la foulée sur les réseaux sociaux.
"Les militants d’extrême-droite ont attaqué ce soir à Lyon la conférence sur la paix avec des mortiers, des barres en fer et des bouteilles de verre. On compte trois blessés. Je demande à Gérald Darmanin de fermer sans attendre les locaux de ces organisations et de dissoudre ces groupuscules fascistes"
, a réagi le député LFI (La France Insoumise) Thomas Portes dans une publication sur X.
De son côté, Carlos Martens Bilongo, lui aussi député LFI, a déploré:
L’attaque d’une conférence pour la paix à Gaza.
"Nous ne reculerons jamais face aux fachos les insultes et les menaces de morts. Nous attendons les condamnations des personnes se disant du camp du bien"
, a-t-il poursuivi.
Pointant des "attaques organisées par des groupuscules ultraviolents (qui) sont inacceptables" le maire de Lyon, Grégory Doucet a apporté son soutien aux victimes.
Cette attaque intervient dans un contexte accru de crispations identitaires sur l’ensemble du territoire Français où des personnalités sont désormais menacées de mort par des appels anonymes, et leurs numéros de téléphone divulgués sur des canaux de messageries cryptées par des extrémistes israéliens.
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