Fraude financière: Commission européenne interroge Apple, Google et Microsoft

La rédaction avec
17:4024/09/2025, Çarşamba
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Drapeaux de l’Union européenne au siège de la Commission européenne à Bruxelles, le 18 février 2025.
Crédit Photo : NICOLAS TUCAT / AFP
Drapeaux de l’Union européenne au siège de la Commission européenne à Bruxelles, le 18 février 2025.

La Commission européenne a demandé à Apple, Google, Microsoft et Booking.com de détailler les mesures prises pour lutter contre la fraude financière en ligne. Dans le cadre du Digital Services Act (DSA), Bruxelles veut savoir comment ces géants détectent et réduisent les risques liés aux arnaques sur leurs plateformes et moteurs de recherche. Les pertes liées aux escroqueries se chiffrant en milliards d’euros, l’UE rappelle que des sanctions financières sont prévues en cas de manquement.

La Commission européenne a demandé des informations détaillées à Apple, Booking.com, Google et Microsoft sur les mesures qu'elles prennent pour lutter contre la fraude financière sur leurs plateformes.


La requête a été envoyée en vertu du
Digital Services Act (DSA)
. Elle vise les App Stores, les moteurs de recherche et les plateformes de réservation, et porte sur la détection et la gestion des risques liés aux escroqueries en ligne.

La responsable européenne en charge du numérique, Henna Virkkunen, a indiqué sur X que la Commission avait adressé ces demandes pour
"identifier et évaluer les risques liés aux escroqueries financières"
. Les pertes annuelles liées à ces arnaques dépassent plusieurs milliards d'euros, selon les estimations citées par les autorités.

Les risques ciblés


Les autorités mentionnent notamment: des annonces d'hébergement frauduleuses, de fausses applications bancaires et des publicités ou liens renvoyant vers des sites escrocs. Les enquêtes chercheront à savoir comment ces contenus sont détectés et supprimés.


La Commission veut des détails sur les procédures de vérification des entreprises (Know Your Business Customer), sur la détection des contenus trompeurs et sur les mesures prises pour réduire le risque systémique pour les consommateurs. Elle interroge aussi les pratiques de modération des annonces et des résultats de recherche.


La DSA impose aux très grandes plateformes d'évaluer et d'atténuer les risques systémiques liés aux contenus illégaux et à la protection des consommateurs. En cas de manquement, des enquêtes et des sanctions financières lourdes peuvent être engagées.


Les entreprises concernées ont été invitées à coopérer et à fournir des éléments précis sur leurs systèmes de détection et de prévention. La Commission précise qu'elle examinera les réponses avant d'envisager d'éventuelles actions ultérieures.


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