Gaza : le bilan des victimes de la guerre génocidaire israélienne atteint 51 305 morts

Crédit Photo : Omar AL-QATTAA / AFP

Des Palestiniens portent les corps enveloppés de membres de leur famille, tués lors d'une frappe israélienne sur une école transformée en abri, lors de leurs funérailles près de l'hôpital Al-Shifa dans la ville de Gaza, le 23 avril 2025.

Au moins 39 Palestiniens ont été tués dans de nouvelles frappes aériennes israéliennes sur la Bande de Gaza au cours des dernières 24 heures, a indiqué mercredi le ministère palestinien de la Santé.

Ces décès portent à 51 305 le nombre de morts depuis le début de l'invasion militaire israélienne, déclenchée en octobre 2023.

Selon le même communiqué, 105 Palestiniens ont été blessés dans ces dernières attaques, portant à 117 096 le total des personnes blessées depuis le début des bombardements.

"De nombreuses victimes sont encore coincées sous les décombres ou sur les routes, les équipes de secours ne parvenant pas à les atteindre en raison des conditions sécuritaires"

, a souligné le ministère.

Reprise de l’offensive le 18 mars

L’armée israélienne a relancé son invasion sur la Bande de Gaza le 18 mars, mettant fin à l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers qui était en vigueur depuis janvier. Depuis cette date, 1 928 personnes ont été tuées et plus de 5 000 autres blessées, selon les données officielles.

La situation humanitaire reste catastrophique, avec une population civile massivement déplacée, des infrastructures médicales à bout de souffle et un accès limité à l’aide humanitaire.

Procédures judiciaires internationales en cours

L’intensification de la guerre a conduit à des actions judiciaires internationales. En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, les accusant de crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans la Bande de Gaza.

Par ailleurs, Israël est accusé de

"crime de génocide"

devant la Cour internationale de justice (CIJ). Ce procès, inédit dans son ampleur, met en lumière l’escalade dramatique de la violence dans l’enclave palestinienne.