
Le mardi 22 avril 2025, à l’aube, le journaliste indépendant et militant pro-palestinien Shahin Hazamy a été arrêté avec une violence inouïe à son domicile de banlieue parisienne.
Une répression qui ne dit pas son nom
Cette nouvelle arrestation s’ajoute à une longue série de pressions exercées contre les journalistes d’investigation ou engagés en France :
- En mars 2025, une journaliste de Télérama a été interpellée avant même la publication de son article sur un scandale lié au financement opaque d’un projet culturel soutenu par l’exécutif. Une première dans l’histoire récente de la presse française.
- En décembre 2023, une perquisition illégale a été menée chez Mediapart, suite à une enquête gênante sur un proche du pouvoir. L'opération visait à empêcher la parution de l'article, en violation flagrante du droit à l'information.
- Et toujours en 2023, Ariane Lavrilleux était mise en garde à vue pour ses révélations sur les ventes d’armes françaises à l’Égypte.
- Jean-Baptiste Rivoire, quant à lui, a été condamné à plus de 150 000 € d’amende pour avoir osé dénoncer la censure chez Canal+.
- Le média indépendant Le Poulpe subit toujours des poursuites judiciaires pour avoir publié des enquêtes sur des affaires politiques sensibles.
Ces événements témoignent d’un glissement dangereux : la liberté de la presse, pourtant garantie par la Constitution et les conventions internationales, devient de plus en plus conditionnelle, limitée aux récits autorisés, excluant les voix dérangeantes.
Un journaliste sous pression médiatique et judiciaire
Une liberté de la presse gravement menacée
La France, pourtant autoproclamée "patrie des droits de l’homme", dérive dangereusement vers un autoritarisme administratif qui ne dit pas son nom. La stratégie est claire : intimider, harceler, censurer, avant même que les faits ne soient révélés au public.