La principale centrale syndicale israélienne a appelé à une grève générale ce lundi pour faire pression sur le gouvernement du Premier ministre Benyamin Netanyahu afin qu'il conclut un accord d'échange de prisonniers avec les Palestiniens.
Citant une source israélienne, le quotidien Haaretz a indiqué que trois des six prisonnières devaient être libérées lors de la première étape de l'accord d'échange de prisonniers, actuellement en cours de négociation.
Les États-Unis, le Qatar et l'Égypte tentent depuis des mois de parvenir à un accord entre Israël et le Hamas pour garantir un échange de prisonniers et un cessez-le-feu, et permettre à l'aide humanitaire d'entrer dans la Bande de Gaza. Mais les efforts de médiation ont été bloqués en raison du refus de Netanyahu d'accéder aux demandes du Hamas de mettre fin à la guerre.
Ignorant les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à un cessez-le-feu immédiat, Israël poursuit son offensive contre la Bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier. Selon les autorités sanitaires locales, cette offensive a fait 40 738 morts et quelque 94 154 blessés.
Le blocus imposé à la Bande de Gaza a entraîné de graves pénuries de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments, réduisant une grande partie de l'enclave palestinienne à l'état de ruines.
Israël est poursuivi pour "crime de génocide" devant la Cour internationale de justice (CIJ), qui lui a ordonné de cesser ses opérations militaires dans la ville de Rafah, au sud de la Bande de Gaza, où plus d'un million de Palestiniens s'étaient réfugiés avant l'invasion de la zone le 6 mai dernier.