
"Nous réaffirmons notre engagement total envers l’accord de cessez-le-feu et la mise en œuvre de ce qui a été convenu", a déclaré le Hamas dans un communiqué.
La première phase de six semaines du cessez-le-feu et de l’accord d’échange de prisonniers a pris fin début mars sans qu’Israël accepte de passer à la deuxième phase ou de mettre fin à la guerre.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu cherche à prolonger la première phase de l’échange de prisonniers afin d’obtenir la libération de plus de captifs israéliens, sans remplir les obligations militaires ou humanitaires prévues dans l’accord, afin de satisfaire les éléments les plus radicaux de son gouvernement.
Le Hamas, cependant, rejette cette approche et insiste pour qu’Israël respecte les termes du cessez-le-feu, appelant les médiateurs à faire pression pour des négociations immédiates sur la deuxième phase, qui inclut un retrait total israélien et la fin de la guerre.
Dimanche, Israël a coupé l’approvisionnement en électricité de Gaza, dans une nouvelle tentative de renforcer le blocus imposé à l’enclave malgré l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers.
Cela fait suite à une décision israélienne de la semaine dernière d’empêcher l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, ce qui a suscité des avertissements de la part d’organisations locales et de défense des droits humains sur le risque d’une famine généralisée pour la population palestinienne.
L’accord de cessez-le-feu est en vigueur depuis janvier, mettant en pause la guerre israélienne sur Gaza, qui a tué près de 48 500 personnes, principalement des femmes et des enfants, et laissé l’enclave en ruines.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël fait également face à une accusation de génocide devant la Cour internationale de justice pour sa guerre contre l’enclave.