Des ministres des Affaires étrangères arabes et occidentaux ont souligné, jeudi, par voie de déclaration commune qu'"il n'y a pas d'alternative aux voies terrestres via l'Égypte, la Jordanie et les points d'entrée depuis Israël vers Gaza pour acheminer une aide à grande échelle" dans l'enclave palestinienne, selon le département d'État des États-Unis.
La déclaration commune a été publiée par la diplomatie américaine sur son site internet au terme d'une rencontre qui a réuni le secrétaire d'État américain Antony Blinken, le ministre des Affaires étrangères de Chypre du sud Konstantinos Kompos, ses homologues émirati Abdullah bin Zayed Al Nahyan, britannique David Cameron, qatari, Mohammed bin Abdulaziz Al-Khulaifi et le commissaire européen chargé de la gestion des crises, Janez Lenarcic.
Autoriser l'accès au port israélien d'Ashdod pour acheminer l'aide humanitaire est le bienvenu et constitue un appui au corridor maritime.
Il a souligné que les ministres discuteront de la possibilité de créer un fonds commun pour soutenir le corridor maritime afin d'acheminer l'aide à Gaza et coordonner les contributions en nature et financières à cet effet.
Un officiel de la Maison Blanche avait annoncé, le 8 mars que le président américain Joe Biden allait charger l'armée de son pays d'établir un port militaire à Gaza pour acheminer l'aide humanitaire d'urgence par voie maritime, précisant que le personnel militaire américain restera en mer et ne foulera pas le sol de Gaza.