
Sous l’égide de la France et de l’Arabie saoudite, une conférence internationale de haut niveau sur la résolution du conflit israélo-palestinien et la mise en œuvre d’une solution à deux États s’est tenue à l’ONU.
Japon
Le ministre des Affaires étrangères Ivaya Takeshi a appelé Israël à cesser immédiatement ses mesures unilatérales contre Gaza, qualifiant l’expansion des colonies et les annexions de "totalement inacceptables". Il a aussi exigé la libération des otages par le Hamas et rappelé que Tokyo soutient depuis toujours la solution à deux États, soulignant que la reconnaissance de l’État palestinien est une question de temps.
Slovénie
La ministre Tanja Fajon a affirmé qu’une paix durable exigeait un gouvernement palestinien légitime et soutenu internationalement. Dénonçant le "génocide" à Gaza, elle a insisté sur un cessez-le-feu, la protection des civils et l’acheminement de l’aide humanitaire, tout en appelant la communauté internationale à passer des paroles aux actes.
Allemagne
Johann Wadephul a réaffirmé son soutien à la solution à deux États, rappelant trois principes: aucune modification des frontières de 1967 sans accord bilatéral, illégalité des colonies israéliennes, et respect de l’avis consultatif de la CIJ de juillet 2024.
Pays-Bas et Danemark
Le Néerlandais David van Weel a plaidé pour une "Palestine viable" dirigée par un gouvernement démocratique sans rôle pour le Hamas. Le Danois Lars Lokke Rasmussen a appelé à un cessez-le-feu immédiat et conditionné la reconnaissance de la Palestine à la libération des otages, au désarmement du Hamas et à des réformes de l’Autorité palestinienne.
Italie
Antonio Tajani a dénoncé la catastrophe humanitaire à Gaza, rejeté l’occupation et le déplacement de la population, et condamné l’expansion des colonies. Il a réaffirmé le soutien italien au projet d’un État palestinien et encouragé le Qatar à poursuivre ses efforts de médiation.
Qatar, Émirats arabes unis et Algérie
Le Qatar a souligné l’importance "historique" de la conférence et dénoncé l’attitude "irresponsable" d’Israël. Les Émirats ont salué la reconnaissance de l’État palestinien et demandé un cessez-le-feu immédiat. L’Algérie a appelé à des mesures concrètes et à des actions diplomatiques, juridiques et économiques pour contrer les projets israéliens d’expulsion des Palestiniens.
Brésil
Le président Lula da Silva a dénoncé les crimes commis à Gaza, affirmant qu’il s’agissait d’un "génocide" qui détruit non seulement un peuple mais aussi ses rêves nationaux. Il a appelé à renforcer l’ONU, à limiter l’usage du veto au Conseil de sécurité et à garantir au peuple palestinien son droit à l’autodétermination. Le Brésil a suspendu ses exportations d’armes vers Israël et réaffirmé son soutien à la reconnaissance de la Palestine.