L'Assemblée générale de l'ONU a réclamé vendredi à une large majorité une "trêve humanitaire immédiate", au 21e jour de la guerre entre le Hamas et Israël, qui a fustigé une "infamie" au moment où son armée a annoncé "étendre" ses opérations terrestres à Gaza.
Après quatre échecs en dix jours du Conseil de sécurité à agir, l'Assemblée générale a pris le relais sur ce dossier qui a mis en lumière des divisions, notamment chez les Occidentaux.
Le conflit à Gaza a débuté le 7 octobre lorsque le mouvement de résistance palestinien Hamas a lancé l'opération "Déluge d'Al-Aqsa", une attaque surprise sur plusieurs fronts comprenant un barrage de tirs de roquettes et des infiltrations en territoire israélien par voie terrestre, maritime et aérienne. Une mesure de représailles contre la prise d'assaut de la mosquée d'Al-Aqsa et les violences répétées des colons israéliens à l'encontre des Palestiniens.
"Empêcher l'embrasement"
Reste à savoir maintenant si le Conseil de sécurité arrivera à reprendre la main et à se mettre enfin d'accord.
Selon les autorités israéliennes, plus de 1.400 personnes, en majorité des civils, ont été tuées en Israël lors de l'attaque des commandos du Hamas, qui ont enlevé 229 otages, israéliens, binationaux ou étrangers. Quatre femmes ont été relâchées à ce jour.
Selon le Hamas, 7.326 personnes, en majorité des civils, ont été tuées par les bombardements sur Gaza depuis trois semaines, et près de 19.000 ont été blessées.