Israël libère 602 prisonniers palestiniens samedi dans le cadre de l'accord d'échange en cours

16:4321/02/2025, vendredi
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Des personnes attendent l'arrivée d'anciens prisonniers palestiniens, libérés dans le cadre du sixième échange d'otages et de prisonniers, à l'hôpital européen de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 15 février 2025.
Crédit Photo : EYAD BABA / AFP
Des personnes attendent l'arrivée d'anciens prisonniers palestiniens, libérés dans le cadre du sixième échange d'otages et de prisonniers, à l'hôpital européen de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 15 février 2025.

Israël libérera 602 prisonniers palestiniens samedi, dont 50 Palestiniens condamnés à la prison à vie et 60 autres condamnés à de lourdes peines de prison, selon le bureau des médias des prisonniers palestiniens à Gaza vendredi.

Cette libération est un élément clé de la première phase de l'accord d'échange, qui fait suite à la communication par les factions palestiniennes des noms de six otages israéliens devant être libérés samedi.


Dans un communiqué, le bureau des médias a confirmé qu'en plus des 50 Palestiniens condamnés à perpétuité et des 60 autres condamnés à des peines de haute sécurité, 47 Palestiniens de l'"accord Shalit" de 2011, qui avaient été arrêtés à nouveau, seront également libérés.

En outre, 445 Palestiniens de Gaza, détenus après le 7 octobre 2023, devraient être libérés.

Plus tôt dans la journée de vendredi, la branche militaire du Hamas, les Brigades Al-Qassam, a annoncé les noms de six captifs israéliens qui seront libérés samedi dans le cadre du septième lot de l'échange de prisonniers.


À ce jour, Israël a reçu 19 captifs et quatre corps. Samedi, Israël recevra également six autres captifs, tandis que quatre autres corps devraient être remis la semaine prochaine, marquant ainsi la conclusion de la première phase de l'accord.


En contrepartie, Israël a déjà libéré 1 135 prisonniers palestiniens, dont des dizaines de condamnés à perpétuité.


Toutefois, le début des négociations pour la deuxième phase de l'accord, initialement prévu pour le 3 février, a été retardé par Israël.

L'accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le mois dernier, mettant fin à la guerre génocidaire d'Israël, qui a tué au moins 48 300 personnes, principalement des femmes et des enfants, et laissé l'enclave en ruines.


En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt à l'encontre de M. Netanyahou et de son ancien ministre de la défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.


Israël fait également l'objet d'une plainte pour génocide devant la Cour internationale de justice pour la guerre qu'il a menée contre l'enclave.


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