Le gouvernement kenyan a reconnu une grave crise de liquidités qui a entraîné des retards dans les règlements des salaires des employés.
Lors d’une conférence de presse tenue dans la journée du lundi, le vice-président du Kenya, Rigathi Gachagua, a déclaré que le gouvernement avait été mis en difficulté par des prêts impayés qui sont depuis arrivés à échéance.
Nous avons hérité d'une économie délabrée, avec des caisses vides.
Les milliers de travailleurs lésés par cette situation ont menacé de faire grève s'ils ne reçoivent pas leurs salaires.
Selon des experts économiques, l'administration du président a du mal à maintenir à flot des programmes essentiels, sur fond d'allégations faisant état de dépenses inutiles et extravagantes. Le conseiller économique présidentiel du Kenya, David Ndii, a également admis, lors d’une interview télévisée, que le Kenya faisait face à une grave crise de trésorerie affectant le paiement des salaires tant au niveau national qu'au niveau des provinces.
Malgré les retards de salaire causés par le remboursement de la dette, David Ndii a affirmé que le gouvernement kenyan remplira ses obligations de remboursement de la dette et évitera les défauts de paiement.
À un moment où le gouvernement kenyan a pris des mesures pour faire face à la crise financière, de nombreux Kenyans restent sceptiques quant à la capacité du gouvernement à gérer efficacement la situation. Dans ce contexte de crise, la pression ne cesse de grimper pour président William Ruto et son administration pour trouver une solution durable, et ce, dans les plus brefs délais.