Crédit Photo : STR / KCNA VIA KNS / AFP
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un inspectant le premier feu d'essai de Hwasongpho-16B, un nouveau missile balistique à combustible solide à gamme intermédiaire, dans la banlieue de Pyongyang en Corée du Nord, le 3 avril 2024.
Le récent test d'armement de la Corée du Nord a impliqué un missile hypersonique de moyenne à longue portée, a rapporté mercredi l'agence nord-coréenne KCNA, notant que le dirigeant Kim Jong Un avait supervisé le lancement.
Selon KCNA, le missile a été lancé tôt mardi et a parcouru environ 600 kilomètres avant de s'abîmer entre la Corée du Sud et le Japon, tandis que l'armée sud-coréenne estime la distance parcourue à environ 1 000 kilomètres.
Ce dernier lancement intervient moins de deux semaines après que les médias d'État nord-coréens ont annoncé un essai réussi d'un moteur à combustible solide pour un
"nouveau type de missile hypersonique de portée intermédiaire",
supervisé également par Kim Jong Un.
Les missiles hypersoniques, capables de se déplacer à des vitesses supérieures à Mach 5, sont difficiles à intercepter en raison de leur capacité à manœuvrer en vol. Ils peuvent transporter des ogives conventionnelles ou nucléaires.
L'utilisation de combustible solide rend le déploiement des missiles plus rapide, complexifiant ainsi leur identification et leur neutralisation par les adversaires.
Selon les analystes, cette technologie représente une menace sérieuse pour la sécurité régionale en compromettant la capacité de défense antimissile de la Corée du Sud et des États-Unis, ainsi que la sécurité des bases militaires américaines dans la région.
Malgré les sanctions internationales, la Corée du Nord continue de développer ses programmes nucléaires et d'armement, et a récemment désigné Séoul comme son
, suscitant des tensions accrues dans la péninsule coréenne.
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