Le régime affirme qu’il s’agit d’une preuve de l’évolution de ses capacités d’autodéfense, malgré les condamnations américaines.
La Corée du Nord a confirmé jeudi que le test d’une arme hypersonique mené la veille constitue une "preuve évidente" de l’amélioration constante de ses capacités techniques d’autodéfense.
Le tir, réalisé par l’Administration des missiles de la République populaire démocratique de Corée, a été supervisé par Pak Jong Chon, secrétaire du Comité central du Parti des travailleurs de Corée (PTC), Kim Jong Sik, premier directeur adjoint dudit comité, ainsi que Jang Chang Ha, directeur général de l’Administration des missiles, selon l’agence officielle KCNA.
L’armée sud-coréenne a indiqué mercredi que Pyongyang avait tiré plusieurs missiles balistiques à courte portée en direction de la mer de l’Est.
Les projectiles hypersoniques ont été lancés depuis l’arrondissement de Ryokpho, à Pyongyang,
"en direction du nord-est et ont atteint le point cible sur le plateau du mont Kwesang dans le comté d’Orang, province du Hamgyong du Nord"
, selon KCNA.
Le nouveau système d’armement a été testé dans le cadre du programme de développement des capacités de défense, afin de renforcer la durabilité et l’efficacité de la dissuasion stratégique contre les ennemis potentiels.
Les activités de Pyongyang visent
"de toute évidence à continuer de renforcer la dissuasion de guerre"
et ont pour objectif de consolider
"l’autodéfense"
, a déclaré Pak Jong Chon.
Les Forces américaines en Corée (USFK) ont condamné ces lancements et
"la poursuite incessante de capacités de missiles longue portée"
. Washington a dénoncé des actions
"illégales et déstabilisatrices"
, appelant la Corée du Nord à cesser toute violation des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.
"Notre priorité reste le maintien de la préparation nécessaire pour défendre nos territoires"
, a ajouté le commandement américain, réaffirmant l’engagement des États-Unis envers l’alliance Séoul-Washington. La Corée du Sud est l’un des plus anciens alliés des États-Unis, qui disposent d’environ 28 500 soldats sur la péninsule coréenne.
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