L’ancien président philippin Rodrigo Duterte.
La Cour pénale internationale (CPI) a rejeté vendredi la demande de libération de l’ancien président philippin Rodrigo Duterte.
"La chambre d'appel de la CPI confirme la décision rejetant la demande de libération provisoire. Le suspect, qui avait renoncé à son droit d’être présent à l’audience d’aujourd’hui, reste en détention à la CPI"
, a annoncé la Cour sur le réseau social X.
La chambre d’appel a estimé que les risques de fuite, en raison de l’influence de Duterte, ne pouvaient être réduits par les conditions proposées. Elle a précisé que, bien que des motifs humanitaires aient été examinés, ils
"n’étaient pas suffisamment étayés dans cette affaire"
.
L’ancien chef de l’État n’a pas assisté à la lecture du jugement prononcé par la juge Luz del Carmen Ibanez Carranza.
Cette décision intervient après un premier rejet le mois dernier, fondé sur l’existence de motifs raisonnables de croire que l’accusé a commis un crime relevant de la compétence de la CPI, ainsi que sur la nécessité de garantir sa comparution, d’éviter toute interférence dans la procédure et de prévenir la poursuite des crimes allégués.
En septembre, la vice-présidente Sara Duterte, fille de l’ancien dirigeant, avait déclaré qu’un pays tiers non divulgué était prêt à accueillir Rodrigo Duterte si la Cour lui accordait une libération provisoire.
Arrêté le 11 mars à Manille en vertu d’un mandat de la CPI, il a été immédiatement transféré à La Haye. Il est accusé de crimes contre l’humanité pour avoir été responsable de milliers de morts dans le cadre de sa guerre antidrogue entre 2016 et 2022.
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